L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
C’est oublier un peu vite que l’acte d’achat relève avant tout d’une stratégie patrimoniale qui dépend de plusieurs facteurs propres au marché immobilier et de sa situation personnelle, professionnelle et financière. Jeunes actifs, investisseurs locatifs, seniors secundo accédants : dans quelle mesure l’âge est-il un critère déterminant pour devenir propriétaire ?
Acheter requiert de la stabilité
Un achat n’étant rentable qu’à long terme, la période de vie idéale pour devenir propriétaire de sa résidence principale est celle où la visibilité et la stabilité professionnelle et personnelle sont les plus fortes et que l’on trouve dans la tranche des 35-65 ans. La durée de détention/occupation envisagée porte alors sur une période suffisamment longue pour que l’acquisition, financée à crédit, devienne une forme d’épargne forcée aboutissant à une bonne opération financière, surtout si elle est réalisée dans une zone géographique recherchée.
Louer apporte de la flexibilité
A contrario, acheter après sa retraite n’est pas forcément une bonne opération. Certes, obtenir un prêt avec de bonnes conditions reste plus difficile, quoique les banques aient fait beaucoup d’efforts commerciaux vis-à-vis de cette population jugée sérieuse et fiable. Il faut surtout que ce logement, acquis pour le long terme, puisse être adaptable à l’avenir aux besoins d’une personne âgée. Etre locataire permet alors de quitter rapidement son logement pour un établissement spécialisé et d’éviter, le moment venu, les complications liées à la cession d’un bien immobilier, souvent source de conflit familial.