La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
La courbe des prix de l’immobilier évolue de manière contrastée, selon les zones. Ainsi, alors que dans le sud de l’hexagone, la tendance est plutôt haussière, à Paris et en Île-de-France, les prix du mètre carré sont en repli.
Le Sud résiste
Le marché immobilier en France connaît une évolution opposée, selon les régions. On observe ainsi un territoire divisé en deux :
- d’un côté, les régions du sud et certaines villes moyennes qui affichent des hausses de prix ;
- de l’autre, Paris et l’Île-de-France dont les prix reculent.
Une tendance constatée à la fois par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), les notaires ainsi que différents réseaux d’agences. Dans le détail, le pourtour méditerranéen, avec son climat ensoleillé et ses paysages maritimes, reste une destination attrayante pour les acheteurs immobiliers.
Des villes telles qu’Antibes, Fréjus, Nice, Nîmes et Perpignan continuent de voir leurs prix augmenter et atteindre entre 2 000 et 5 000 euros. Certaines atteignent même des niveaux comparables à ceux de Paris. Selon l’observatoire des agences Guy Hoquet, c’est le cas notamment des villes d’Antibes (autour de 10 000 euros par mètre carré) ou Cannes (12 000 euros le mètre carré).
Coup dur pour l’Île-de-France
En Île-de-France, qui représente 18 % du marché immobilier français, la tendance est à la baisse généralisée. Un repli particulièrement marqué à Paris, avec une chute historique de plus de 4 %, « voire de 7 % », selon Sébastien Kuperfis, PDG des agences Junot. Ce recul pourrait même ramener les prix moyens de la capitale en dessous de la barre symbolique des 10 000 euros par mètre carré.
Pour illustrer ce phénomène, les quartiers de Paris qui avaient enregistré les plus fortes hausses sont aussi ceux qui chutent le plus. Sur la période juillet 2020 et septembre 2023, on peut notamment citer :
- La Chapelle, dans le 18e arrondissement qui est en baisse de 14,6 % ;
- Pont-de-Flandre (19e) et la Goutte-d’Or (18e) qui ont vu leurs prix chuter de 14,6 % ;
- l’hôpital Saint-Louis (10e) dont l’érosion des prix s’élève à 13,4 %
- Chardonne (20e) qui baisse de 14,2 % après avoir connu des hausses de plus de 40 %.
Le ralentissement des prix est perceptible dans l’ensemble de la région Île-de-France, en particulier en première Couronne. Dans le département des Hauts-de-Seine, le plus cher, les prix oscillent entre 6 000 et 8 000 euros le mètre carré.
Le succès des villes moyennes
Si les stations de ski et les stations balnéaires enregistrent des hausses de prix de 6 % et 3,8 % au cours de la dernière année, les grandes villes comme Bordeaux, Lyon et Toulouse voient leurs prix stagner ou chuter. Par ailleurs, certaines villes moyennes comme Reims, Nîmes, Le Mans, Poitiers et Pau tirent leur épingle du jeu. Celles-ci semblent échapper à la tendance à la baisse observée dans les grandes métropoles. La raison d’une telle attractivité ? Il y en a plusieurs comme la qualité de vie et les prix accessibles. À noter que les régions prisées des retraités et des acheteurs fortunés semblent moins affectées par la baisse des prix. À titre d’exemple, la station balnéaire prisée de La Baule continue de voir ses prix augmenter de 2,6 % en un an.
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