L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Les transactions vont baisser en 2020 dans l’immobilier, mais cela signifie-t-il qu’il faut remettre à plus tard son projet d’achat ? C’est peut-être tout le contraire : plusieurs indicateurs sont en effet favorables aux acheteurs.
Un climat peu propice à la confiance
La confiance a baissé, et avec elle c’est la dynamique entière du marché immobilier qui est affectée. L’année 2019 était une année record avec plus d’un million de transactions. L’année 2020 s’annonce en fort recul avec 800 000 ventes dans le meilleur des scénarios, et les prix devraient baisser de 2,5% selon Standard & Poor’s. Les notaires de France s’inquiètent pour le marché immobilier. En cause, les pertes de revenus dues aux conséquences économiques de la crise sanitaire, entrainant un effritement de la solvabilité des ménages les plus faibles.
Des opportunités pour les acquéreurs
Mais si ce contexte est source d’inquiétude pour les professionnels et les vendeurs, les acheteurs doivent-ils partager ce sentiment ? Pour eux, la conjoncture est source d’opportunités. Séparations consécutives au confinement, successions se traduisant par la vente d’un bien immobilier, déménagements des villes vers la périphérie : la crise sanitaire a ouvert de nombreux fronts qui ont pour point commun la volonté de vendre rapidement. Le genre de situation dans laquelle l’acquéreur est en position de force car le temps joue en sa faveur ! Dans un climat de baisse des prix attendue, des décotes comprises entre -5% et -20% ne sont pas impossibles.
Des éléments pour négocier à la baisse
SeLoger ainsi que MeilleursAgents : les spécialistes des prix de l’immobilier s’accordent à penser que les prix ne vont pas reculer massivement dans les grandes agglomérations et les secteurs les plus attractifs. La stratégie d’attentisme dans l’espoir d’observer ce phénomène n’est donc pas forcément justifiée. L’évolution des tarifs sera liée à d’autres critères comme les performances énergétiques, le vis-à-vis et surtout la présence d’extérieur. Le balcon ou la terrasse n’est pas indispensable pour vous ? Vous aurez peu de concurrence sur ce type de bien en centre-ville, il sera donc intéressant de négocier le prix à la baisse ! Quant à la remontée des taux du crédit immobilier (1,25% en mai d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA), elle s’est arrêtée en juin pour laisser place à des valeurs stables voire quelques baisses oscillant entre 0,20 et 0,40%. Le niveau des taux actuels demeure très intéressant malgré la crise sanitaire. Rappelons qu’en 2009 les taux avaient grimpé et atteint la barre des 5% ! Le contexte actuel est donc tout à fait propice à l’acquisition.