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En cette fin d’année 2021, la demande concernant les logements neufs augmente sensiblement. Un phénomène que l’on observe particulièrement dans les grandes métropoles françaises, mais qui se répand de plus en plus dans toutes les zones périphériques. Quelles sont les villes les plus touchées par la montée des prix du neuf ? Analyse.
Rareté de l’immobilier neuf : les prix augmentent
Les prix du neuf continuent de grimper en cette fin d’année 2021, car les ventes immobilières dans le neuf ralentissent de plus en plus. Et pour cause, les terrains immobiliers du neuf se font beaucoup plus rares que les terrains immobiliers de l’ancien : les quelques logements neufs se vendent très rapidement et à des prix souvent très élevés. De plus, que ce soit dans les grandes métropoles ou dans les plus petites villes rurales, les maires refusent très souvent d’accorder des permis de construire. Or, pour bâtir des logements neufs et répondre positivement à la demande des propriétaires et locataires, leur autorisation est indispensable.
Ainsi, tant que les autorisations des municipalités manqueront pour construire de nouveaux logements, les prix du neuf ne pourront faire qu’augmenter, et ce malgré la solvabilité des acheteurs.
Ce qui pose problème aux promoteurs immobiliers, ce ne sont donc pas les coûts de construction de logements neufs, et encore moins les marges, mais la rareté du foncier neuf et les refus municipaux de délivrer des permis de construire.
Les prix du neuf flambent dans l’Ouest de la France
Dans l’Ouest de la France, le foncier neuf se fait particulièrement rare, alors que la demande y est toujours aussi importante, voire encore plus marquée qu’il y a quelques années.
Par exemple, à Brest, le mètre carré se vend désormais au prix de 3 481 € en ce troisième trimestre 2021, soit 11 % de plus qu’à la même période l’an dernier. Même chose à Angers et Laval où les prix du neuf ont grimpé de 10 %. La hausse la plus importante des prix du neuf est constatée au Mans, avec une croissance du prix du mètre carré de 27 % : du jamais vu dans cette région.
Du côté de l’Île-de-France, les prix du neuf continuent logiquement d’augmenter et enregistrent une hausse de 1,8 %, même si cela n’a rien de surprenant au vu de la densité de cette région dont la population compte plus de 12 millions d’habitants.
Cette augmentation des prix est néanmoins compensée par des taux de crédit immobilier bas. En effet, les valeurs actuelles se maintiennent à des niveaux plancher : 0,95% en moyenne sur 15 ans et 1,10% sur 20 ans.