La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Dans un bulletin publié fin juin, la Banque de France pointe « le relâchement progressif de certains critères d’octroi [ndlr : de crédits immobiliers] dans le contexte d’une hausse des prix immobiliers, plus rapide que celle des revenus des ménages« . L’institution a en effet constaté que le montant du prêt moyen a encore progressé de 5% sur un an, soit 170 200 euros en 2018.
Reflet d’une dynamique de prix nettement plus soutenue, ce montant moyen a par ailleurs progressé deux fois plus vite en Ile-de-France qu’en province, respectivement de 8,6% et de 4,6%. L’assouplissement progressif des conditions d’attribution des crédits immobiliers touche l’ensemble des emprunteurs, précise la Banque de France.
Taux d’endettement en hausse rapide
La part des charges liées à la résidence a aussi augmenté, mais plus modérément pour les ménages. Leur taux d’effort, soit le rapport entre les charges liées à l’habitation et les revenus, a atteint 30,1% en 2018.
Risque de défaillance quasiment nul
Les principes de taux fixes qui limitent les risques liés à une éventuelle remontée des taux, de cautionnement qui couvre le défaut de paiement et de vérification approfondie de la solvabilité des emprunteurs par la banque prêteuse y contribuent fortement. Résultat : la part des encours douteux de crédits immobiliers était de seulement 1,3% au 31 décembre 2018.