L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Sans surprise, les taux remontent légèrement en février et s’éloignent du niveau plancher de ces derniers mois. Toutefois, les taux moyens relevés demeurent intéressants pour les acquéreurs qui envisagent l’achat d’un logement.
Taux d’emprunt, réévaluation à la hausse
Dans un contexte inflationniste, on observe plusieurs augmentations des taux principalement sur les taux moyens. Les conditions actuelles restent toutefois favorables pour les emprunteurs qui souhaitent concrétiser leurs projets immobiliers.
Dans le détail, selon les barèmes transmis par les banques, les taux moyens augmentent tous légèrement :
- Sur 7 ans, le taux du marché augmente de 0,10 % et passe à 0,65 % ;
- Sur 10 ans, le taux moyen s’élève augmente de 15 centimes et s’établit désormais à 0,80 % ;
- Sur 15 ans, le taux du marché enregistre une hausse de 10 centimes et s’établit à 0,95 % ;
- Sur 20 ans et 25 ans, le taux du marché progresse de +0,1 % et s’élève respectivement à 1,10 % et 1,25 %.
Ainsi, toutes les durées enregistrent une légère hausse de 10 à 15 centimes pour les taux moyens. En ce qui concerne les meilleurs taux, ils restent stables pour la majorité d’entre eux. Seul, le meilleur taux sur 7 ans est en progression et passe de 0,05 à 0,23 %.
Cette hausse intervient alors que le taux des OAT (Obligations Assimilables du Trésor) est en progression depuis le début de l’année face à une tension inflationniste qui s’établit en janvier 2022 à 2,9 %, selon l’Insee.
Des conditions d’emprunt qui doivent respecter les règles du HCSF
Cette légère augmentation intervient alors que les banques doivent respecter les règles du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Dans ce contexte, les établissements continuent à se livrer une concurrence pour l’octroi de crédit immobilier. Toutefois, les prêts octroyés doivent répondre à un taux d’endettement maximum de 35 % (assurance comprise) et à une durée d’emprunt maximale de 25 ans, qui peut être allongée jusqu’à 27 ans dans certains cas (achat dans le neuf ou l’ancien avec 25% de travaux). Ainsi, même si les taux augmentent légèrement, ils demeurent largement en dessous de l’inflation. Un signal fort pour les candidats à la propriété qui peuvent profiter de conditions toujours aussi attractives.
Solution de financement avec l’aide d’un courtier
En dépit de cette légère hausse, les établissements restent à la recherche active de clients et assouplissent, quand cela est possible, leurs conditions d’octroi. Toutefois, le respect strict des règles du HCSF avec la hausse des prix immobiliers ne leur permet pas de résoudre toutes les situations. Elles doivent rester vigilantes lors de l’analyse des dossiers emprunteurs. Pour avoir les meilleures offres, il est essentiel de préparer son projet immobilier en amont. Un apport minimum de 10 % est généralement exigé pour couvrir les frais annexes (frais de notaire, frais de garantie, etc.). Avec le savoir-faire d’un courtier en crédit immobilier, il est possible d’optimiser le dossier de l’emprunteur pour dénicher les meilleures solutions de financement. Son expertise lui permet de négocier le meilleur taux et d’obtenir les meilleures conditions pour concrétiser un projet immobilier.