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Le coup de frein imposé par la crise sanitaire fait peu d’exceptions, et l’immobilier d’entreprise n’en fait pas partie. Lui aussi est touché par un recul de l’activité. Mais ce sont aussi les évolutions de l’organisation du travail à moyen et long terme qui risquent de bousculer ce type de placement immobilier.
Un rendement en baisse cette année
Il est réputé plus rentable que l’investissement d’habitation. L’immobilier d’entreprise est plus souple en termes de gestion, plus rémunérateur grâce à un rendement supérieur de 2 à 3% d’après Capital. Mais il n’est pas moins concerné par la crise sanitaire avec la fermeture forcée des bureaux, usines et commerces depuis le 17 mars. Malgré les aides gouvernementales, l’absence de chiffre d’affaires peut entraîner un retard dans le paiement des loyers voire une défaillance de l’entreprise, menace qui plane sur l’économie française post-Covid-19. Avec des conséquences pour les investisseurs, souvent des particuliers qui ont placé leur argent ou souscrit un crédit immobilier pour acquérir des parts de SCPI. D’après Boursorama, leur rendement devrait reculer de 9% en 2020.
Le télétravail change la donne
Mais les conséquences de la pandémie de coronavirus ne se limitent pas à la période du confinement. Cet évènement a en effet chamboulé les process et peut-être dessiné l’organisation de demain. On pense bien entendu au télétravail, généralisé dans les bureaux pour assurer la continuité de l’activité. Près d’un tiers des actifs s’y est essayé durant le confinement et ils sont quatre sur dix à souhaiter poursuivre l’expérience de manière ponctuelle ou permanente d’après une enquête OpinionWay pour Les Echos. Le télétravail est perçu comme un levier important dans l’équilibre vie privée/vie professionnelle et un atout pour la marque employeur. Mais il suppose une réorganisation des bureaux, et donc du changement pour l’immobilier d’entreprise.
Une adaptation nécessaire des bâtiments
Non, les buildings de La Défense ne sont pas menacés d’abandon. Mais sans doute devront-ils s’adapter à une nouvelle approche du travail, avec moins d’open space. « Pour le même nombre de collaborateurs, on a besoin de moins de postes de travail, donc la taille même des bâtiments des entreprises devrait être réduite de façon assez sensible » a déclaré Philippe Morel, spécialiste de l’aménagement de bureaux, au micro d’Europe 1. « Demain, il y aura sans doute beaucoup moins de mètres carrés utilisés, mais beaucoup plus d’agréments pour les utilisateurs, avec des espaces à deux ou à trois pour travailler de façon ouverte ou confidentielle, des espaces calmes, ou encore des ‘phone box’. » Pour les gestionnaires qui pilotent les SCPI, cela va nécessiter de l’adaptation avec des travaux ou la construction de bâtiments adaptés.