La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Mais qu’adviendra-t-il de la pierre, secteur stratégique s’il en est de l’économie française, suite à la crise sanitaire que nous traversons ? On fait le point.
Une baisse des prix
Pour le député Mickaël Nogal interrogé par SeLoger « il est probable que nous observions une baisse des prix, laquelle pourrait être plus forte dans les zones détendues ». Mais il se veut néanmoins confiant à long terme en rappelant que « l’immobilier a toujours connu une baisse avant de retrouver des niveaux semblables, voire supérieurs aux périodes d’avant les crises ». MeilleursAgents ne dit pas autre chose dans son dernier baromètre ; le n°1 de l’estimation immobilière anticipe une baisse des prix, en précisant néanmoins qu’elle « resterait modérée comme nous laissent penser les pandémies passées » et qu’elle « ne frappera pas tous les territoires avec la même force, […] la plupart des grandes métropoles françaises seraient plus épargnées par ce recul des prix ».
Un afflux de biens en vente
La chambre des Notaires de Paris s’attend à un afflux de biens sur le marché du confinement. Son porte-parole Thierry Delesalle affirme en effet dans 20 minutes que « les divorces provoquent aussi des achats car il faut se reloger tout comme les successions, car les gens héritent et du coup rachètent ». Néanmoins, cette hausse ponctuelle pourrait être tempérée par des vendeurs tentés de sortir leur bien du marché avec le risque de baisse des prix.
Une appétence pour les maisons
Le confinement, meilleure publicité pour les maisons individuelles ? C’est en tout cas l’avis du président de Century 21 France, exprimé dans 20 Minutes. « Des gens confinés deux mois dans un appartement vont se dire « maintenant on veut une maison », donc ça risque de changer plein de choses » estime en effet Laurent Vimont. Mickaël Nogal est sur la même ligne : « une partie de nos concitoyens pourraient vouloir s’éloigner des grandes villes afin de retrouver plus d’espace et profiter d’une meilleure qualité de vie ».
Une consolidation de l’image de la pierre
Après l’effondrement du rendement des fonds euros, la chute en Bourse au début de la crise sanitaire n’a fait que renforcer la bonne image de l’immobilier auprès des particuliers. L’investissement locatif devrait donc sortir indemne de la pandémie de coronavirus malgré la hausse des risques locatifs liés à la dégradation de la solvabilité des locataires. Il restera également intéressant de s’appuyer sur un courtier immobilier pour optimiser le financement du bien que l’on souhaite acquérir afin de bénéficier des meilleures conditions pour son prêt.