Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Les nouveaux taux d’usure applicables à compter de ce jour (le 1er mars 2023) ont été dévoilés. Ce taux plafond auquel les banques peuvent prêter de l’argent passe ainsi à 4 % pour les crédits immobiliers à taux fixe sur 20 ans et plus, contre 3,79 % en février.
Nouvelle révision mensuelle du taux d’usure 2023
Les nouveaux taux d’usure applicables du 1er au 31 mars 2023 ont été dévoilés au Journal officiel du 26 février. Le taux d’usure maximal est porté à 4 % pour les prêts immobiliers sur 20 ans et plus, alors qu’il s’établissait à 3,79 % en février. En un mois, le taux d’usure a ainsi été relevé de 0,21 point pour cette catégorie de prêts immobiliers.
Il s’agit de la deuxième hausse depuis la mise en place de l’actualisation mensuelle des taux plafonds. Pour rappel, jusqu’au 1er juillet prochain, la Banque de France va calculer à titre exceptionnel le taux d’usure chaque mois, au lieu de chaque trimestre habituellement. Voici dans le tableau ci-dessous les autres taux d’usure applicables en mars 2023 pour les emprunts immobiliers d’un montant supérieur à 75 000 euros :
Types de prêts | Taux d’usure en février 2023 | Taux d’usure en mars 2023 |
Prêts à taux fixe d’une durée inférieure à 10 ans | 3,53 % | 3,67 % |
Prêts à taux fixe d’une durée comprise entre 10 ans et moins de 20 ans | 3,71 % | 3,87 % |
Prêts à taux fixe d’une durée de 20 ans et plus | 3,79 % | 4 % |
Prêts relais | 3,93 % | 4,11 % |
Prêts à taux variable | 3,63 % | 3,79 % |
Source : Banque de France
Un accès au crédit fluidifié
Cette mensualisation temporaire du taux d’usure va permettre de débloquer l’accès au crédit qui se heurtait à la remontée trop rapide des taux de crédits. Bercy entend ainsi maintenir l’objectif de protection des emprunteurs visé par le taux d’usure et éviter que celui-ci ne devienne « un facteur de rationnement de l’offre de crédit ». En effet, les emprunteurs se retrouvaient jusqu’alors pris en étau entre le taux d’usure évoluant de manière lente et des barèmes de taux qui augmentent rapidement. Ce phénomène est plus connu sous le nom d’effet ciseaux. D’autant plus que c’est le taux annuel effectif global (TAEG) incluant l’ensemble des coûts annexes du crédit (assurance de prêt, frais de dossiers, etc.) qui ne peut légalement dépasser le taux d’usure.
Ainsi, ce relèvement plus rapide du taux d’usure va permettre de fluidifier le marché du crédit. Les ménages dont les dossiers étaient jusqu’alors bloqués du fait de l’usure vont pouvoir accéder à nouveau au crédit immobilier.