La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Le télétravail et la digitalisation des modes de consommation ont des effets sur les attentes des usagers en matière de logement. Les professionnels de l’immobilier ont bien compris les enjeux de ces nouvelles tendances et tentent d’y répondre.
Co-living, l’immobilier devient communautaire
La crise sanitaire a révélé le besoin des jeunes actifs citadins d’avoir accès à des logements plus spacieux. Ils sont à la recherche de logements qui respectent leurs contraintes budgétaires sans les isoler. Les nouvelles générations, en particulier les millennials, plébiscitent les industries collectives qui mettent en avant le partage : covoiturage, colocation et coworking. Désormais, il faut compter sur le concept de co-living qui répond à une demande croissante et accélère la mutation des immeubles résidentiels. Ce mode de vie repose sur un nouvel usage social de l’habitat en le rendant plus convivial et plus flexible. À la différence de la colocation, le co-living propose un mode de location avec des baux plus flexibles, mais aussi des prestations plus qualitatives. Chaque locataire dispose d’un logement privé et indépendant et bénéficie de services partagés de standing. Ainsi le logement clé en main comprend généralement le ménage et les charges diverses. Ce mode d’habitat suppose également la mise à disposition de lieux propices à la convivialité. Il peut s’agir d’une salle à manger en commun, d’une cuisine partagée, d’une salle de sport ou d’un espace de coworking notamment.
L’habitat face à l’évolution des modes de consommation
Les mesures de confinement strictes pour freiner la circulation du coronavirus ont conduit à la fermeture des commerces non essentiels. Une aubaine pour l’e-commerce. Ainsi, l’essor du commerce en ligne et de la livraison à domicile a entraîné une course des délais de transport. Les promoteurs immobiliers et les marchands de biens sont contraints de s’adapter pour répondre aux exigences des consommateurs. En effet, les chaînes logistiques recherchent des zones de stockage de proximité au cœur des villes pour assurer un transport des marchandises au client le plus rapidement possible. Dès lors, les immeubles résidentiels se transforment en espaces d’entreposage et on assiste à l’émergence de dark-stores et de dark-kitchens.
Une évolution des modes de consommation qui s’inscrit dans les projets de création ou de réhabilitation des immeubles résidentiels. Pour bâtir la ville de demain, il s’agira donc de réinventer un habitat qui favorise le lien social tout en prenant en compte les préoccupations environnementales.