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Sur le marché immobilier breton, la tendance reste à la hausse pour les maisons anciennes en 2023. Seul le Finistère affiche une courbe inverse. Voici le palmarès des communes les plus chères.
Des prix qui continuent d’augmenter
En Bretagne, les prix de l’immobilier continuent d’augmenter alors qu’on évoque un repli sur de nombreux marchés de l’Hexagone. Comme le dévoilent les chiffres des notaires de la Bretagne, le prix des maisons anciennes a grimpé de 13,1 % dans le pays de Saint-Malo, de 12,2 % sur le bassin de Vitré et de 11,1 % dans le secteur de Combourg, sur les douze derniers mois. D’autres villes comme Rennes ou Fougères affichent des hausses plus contenues, avec respectivement + 6,3 % et + 5,9 % sur la même période. À noter que les maisons anciennes comptent pour la moitié des transactions en Bretagne et représentent le cœur du marché immobilier breton. Dans le département des Côtes-d’Armor, à titre d’exemple, plus de 8 logements sur 10 sont des maisons.
Le Morbihan en tête du classement
Le Morbihan est particulièrement bien représenté dans le palmarès des villes les plus chères de Bretagne. Sur la première marche, la Trinité-Sur-Mer avec un prix de vente médian qui s’élève à 650 000 €, en hausse de 10,8 % en un an. Par ailleurs, Baden se hisse également sur le podium et prend la troisième place du classement avec un prix médian de 589 200 €. Le Morbihan est particulièrement bien représenté puisque sur les cent villes du classement, 31 y sont situées, dont quatre dans le top dix. Et pour cause, en 10 ans, le département du Morbihan a connu une progression des prix de 33,7 % pour les maisons anciennes, avec un prix médian désormais à 230 000 euros. Idem pour l’Ille-et-Vilaine. D’ailleurs, trois communes du département se situent dans les 10 premières villes les plus chères du classement. Il s’agit des communes de Saint-Lunaire (565 000 euros), Saint-Briac-sur-Mer (518 900 euros) et Rennes (510 000 euros).
En Loire-Atlantique, les prix se stabilisent
Selon les chiffres des notaires, la tendance est toutefois au ralentissement des prix. Après l’envolée post-Covid de ces deux dernières années, « une accalmie est à prévoir », annoncent les notaires. C’est le cas notamment de la Loire-Atlantique dont les prix commencent à se stabiliser. Dans le classement, La Baule-Escoublac affiche toujours des records et se hisse sur la deuxième marche avec un prix de vente médian à 650 000 euros, quant à Guérande, il s’affiche à 379 200 euros. Nantes, elle, se situe en 18e place avec 474 000 €. Il est toutefois possible de trouver des prix plus abordables autour de la capitale historique de la Bretagne comme à Rezé (350 000 euros), Saint-Herblain (342 900 euros) ou Vigneux-de-Bretagne (340 000 euros). D’ailleurs, de nombreux professionnels observent un essoufflement de la hausse des prix. En cause ? La conjoncture avec les effets conjugués de la pression inflationniste, la hausse des coûts de l’énergie ou encore la remontée des taux. Reste que la pierre reste une valeur refuge et la Bretagne une terre d’accueil prisée par les propriétaires.
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