La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Avec l’augmentation du taux d’usure effective depuis le 1er octobre, certains emprunteurs vont redevenir finançables et accéder au crédit. Attention, la fenêtre de tir pourrait être de courte durée.
Relèvement du taux de l’usure
Le marché respire enfin. Les emprunteurs et les banques peuvent en effet reprendre un peu de souffle avec le récent relèvement du taux d’usure. Une hausse inédite de 0,48 point fixé par la Banque de France qui permet au taux d’usure de dépasser les 3 % au 1er octobre. Ainsi, dans le détail, ils s’élèvent à 3,05 % pour les emprunts de 20 ans et plus, et 3,03 % pour ceux de moins de 20 ans. Une bonne nouvelle pour les établissements bancaires qui vont pouvoir accepter des dossiers d’emprunteurs qui auraient été refusés quelques jours plus tôt.
Impact du nouveau taux plafond sur certains dossiers bloqués
Après le blocage du marché du financement immobilier provoqué par un taux d’usure trop faible, ce relèvement du plafond était attendu. En effet, le taux d’usure marque le seuil maximal auquel les banques sont autorisées à accorder un prêt. Il correspond au taux annuel effectif global (TAEG) maximal en incluant l’ensemble des frais, y compris l’assurance de prêt. Fixé par la Banque de France chaque trimestre en fonction des taux appliqués les trois derniers mois, son calcul est remis en cause par les acteurs du crédit à l’habitat. En effet, dans un contexte de variation rapide des taux de crédit, comme c’est le cas aujourd’hui, les taux d’usure ne reflètent pas la réalité du marché. Une situation qui a contraint le marché ces derniers mois, du côté des emprunteurs comme celui des banques. Ces dernières ont d’ailleurs, pour certaines, dû réduire leurs marges pour ne pas refuser les dossiers d’emprunteurs pourtant solvables.
Un nouveau souffle de courte durée
Si cette augmentation du taux d’usure permet de soulager certains ménages et de faciliter leur accès au crédit, tous les dossiers emprunteurs ne seront pas pour autant validés. En effet, dans le sillage de ce relèvement des taux d’usure, les banques vont pouvoir reconstituer leurs marges en augmentant leurs taux de crédit. La fenêtre de tir pourrait donc être de courte durée avec la hausse significative des taux des Obligations assimilables au Trésor à 10 ans (OAT) qui servent d’indicateurs aux taux des crédits immobiliers. Les OAT ont atteint 2,81 % fin septembre 2022, soit plus du double du niveau constaté début août. Dans ce contexte, il est plus que probable que les banques soient poussées à relever leurs grilles. Pour les porteurs de projets immobiliers, le conseil est bien de ne pas tarder. Pour la réussite d’un projet, le recours à un courtier en crédit est une option judicieuse. Cet expert accompagne son client dans l’obtention d’une solution de financement adaptée au meilleur taux.