L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Selon une étude du réseau d’agents immobiliers Guy Hoquet, 83% des logements du parc existant sont énergivores et pèsent sur le budget des ménages français. Au moment de l’achat, pour évaluer la réelle dépense énergétique du bien, les futurs acquéreurs doivent prendre en compte le niveau d’isolation indiqué par le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) mais également la période de construction, l’exposition au soleil, l’étage s’il s’agit d’un immeuble et bien sûr la zone géographique.
Première étape : miser sur une bonne isolation
Dans sa majorité, le parc existant se répartit entre les lettres D (40%) et E (30%), ce qui représente un coût annuel de 1 450 € en moyenne, soit environ 13,6 €/m²/an. Les fameuses « passoires thermiques », logements classés en F et G, représentent quant à elles 13% du parc, tandis que les exemplaires A et B n’atteignent même pas les 5%. La vigilance est donc de mise si l’on ne veut pas devoir amputer son pouvoir d’achat.
Construction, exposition et localisation
L’exposition d’un logement au soleil ainsi que son étage sont également des indicateurs à observer. Un appartement situé plein nord, moins exposé à la lumière et donc à la chaleur du soleil, coûtera en moyenne 14% de plus (13,07 €/m²/an) à son occupant qu’un autre orienté au sud (11,47 €/m²/an). Plus chers, les étages élevés sont pourtant à privilégier car on note une différence de consommation d’énergie de l’ordre de 23% entre un bien situé au rez-de-chaussée et un autre au 3ème étage. En l’absence de voisinage en dessous qui contribuerait à chauffer indirectement, le locataire d’un rez-de-chaussée doit logiquement utiliser un peu plus son chauffage que ses voisins des étages supérieurs. En poussant la comparaison avec un logement situé au 10ème étage, on atteint une différence de quasi 50% (46%), qui sont autant d’économies dans les charges.
Enfin, il n’est pas surprenant de noter des inégalités entre le nord et le sud du pays. La consommation passe du simple au double entre les logements situés à Besançon, (12,30 €/m²/an environ), et ceux localisés à Perpignan (7,77 € /m²/an).