L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Alors que la crise sanitaire peine à atteindre le bout du tunnel, les professionnels de l’immobilier tentent de se projeter sur l’après-Covid. Selon une étude de la CBRE, la France connaîtra une forte reprise économique en 2021. Les gros investisseurs souhaitent développer leur patrimoine professionnel dans l’Hexagone, et les taux bas du crédit immobilier n’y sont pas étrangers.
La France attire les convoitises des investisseurs
Le futur de l’immobilier s’annonce radieux. C’est en tout cas ce que prédit la CBRE, leader mondial du conseil en immobilier d’entreprise. On se dirige en effet vers une hausse des investissements en 2021 à la lumière d’un sondage, mené auprès de 400 grands investisseurs institutionnels européens. Six répondants sur dix comptent élargir leurs placements, ce qui devrait se traduire par un accroissement des acquisitions en 2021 pouvant atteindre 5%. La France figure parmi les pays les plus plébiscités, juste derrière l’Allemagne et les Pays-Bas. Paris incarnait d’ailleurs la première capitale européenne en termes d’investissements en 2020, avec plus de 20 milliards d’euros.
L’immobilier de bureau, champion des intentions d’investissement
Le développement du télétravail n’y change rien : les investisseurs privilégient l’immobilier de bureau. C’est le cas pour 60% d’entre eux en France. En Europe, le taux descend à 35%. Il reste tout de même en tête des intentions, devant le résidentiel (24%) et la logistique (22%). Les résidences seniors et étudiantes représentent 25% de la part du résidentiel. Un dernier obstacle pourrait empêcher ces envies de se concrétiser : le manque d’offre qui touche le pays.
Beaucoup de facteurs favorisent l’investissement locatif
Malgré les remous de la crise sanitaire, le secteur immobilier envoie des signes positifs de reprise économique. Les investisseurs profitent d’aides attractives, comme MaPrimeRénov’, qui aide à financer les travaux énergétiques. Elle est accessible à tous, y compris les bailleurs.
Des dispositifs de défiscalisation proposent des réductions d’impôts sur l’investissement locatif dans les secteurs en tension. La loi Pinel fonctionne sur le neuf jusqu’à fin 2024. La loi Denormandie agit sur les logements anciens qui demandent des travaux de rénovation à hauteur de 25% au moins. Enfin, le déficit foncier diminue le montant des impôts lors de la mise en œuvre de travaux sur une location nue.
Les taux de crédit immobilier jouent également un rôle prépondérant dans la dynamique du marché. Actuellement, les taux affichent une attractivité hors du commun : sur 20 ans, la moyenne calculée par l’Observatoire Crédit Logement/CSA se situe à seulement 1,10%.