L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Si le montant des loyers parisiens et de la petite couronne ont encore continué d’augmenter en 2019, les Franciliens sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter la capitale pour disposer d’un espace extérieur. La réintégration d’une part de l’offre Airbnb vers la location classique pourrait contribuer à inverser la tendance.
Des loyers en constante augmentation depuis plusieurs années
Des loyers en constante augmentation depuis plusieurs années
Selon la dernière étude menée par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap), les loyers parisiens continuent à augmenter d’année en année : +1,5% en 2018, +1,7% en 2019. Ces hausses successives s’expliquent notamment par l’augmentation des Indices de référence des loyers (IRL), et par des loyers plus chers – de 3,5% en moyenne – pour les locataires franciliens ayant emménagé au cours de l’année 2019. Ces hausses sont visibles et plutôt homogènes dans les arrondissements parisiens ainsi que dans la petite couronne. Mais elles sont bien moindres que celles qui se pratiquaient au début des années 2010 avant la publication de décrets qui ont permis d’encadrer les prix pour éviter la sur-inflation.
Les locataires se détournent de la capitale
Le coronavirus, la démocratisation du télétravail et la volonté de disposer d’un espace extérieur en cas de reconfinement ont convaincu les urbains de partir en exode vers des contrées plus vertes. Cette tendance est tout particulièrement visible chez les Franciliens : entre le 11 mai et le 31 août, les recherches de location de longue durée à Paris ont ainsi chuté de 23% selon le dernier baromètre publié par le site SeLoger. Potentiellement, cela expose le marché parisien à un recul de la demande et donc à un rééquilibrage au bénéfice des locataires.
Une offre en voie d’augmentation
Les propriétaires convaincus de la toute-puissante croissance du prix de l’immobilier parisien – il a bondi de plus de 50% dans la décennie 2010 – ne doivent pas écarter l’éventualité d’une inversion de la courbe. Avec la baisse de la fréquentation touristique venue de l’étranger, de nombreux propriétaires abandonnent les sites de location de courte durée pour trouver des locataires de long terme afin de rentabiliser leurs logements. À Paris, le nombre de studios en location a ainsi augmenté de 50% par rapport à l’an passé selon le site SeLoger.