L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Non, la crise sanitaire n’a pas encore vidé les grandes villes. Si l’attrait pour les secteurs rurbains et les villes moyennes est réel, les métropoles conservent leur leadership avec un quotidien plus dynamique, notamment pour les étudiants et les jeunes actifs. Ces quatre villes mises en avant par Les Échos ont des atouts en réserve pour continuer d’attirer de nouveaux arrivants.
1. Paris indétrônable
Certes le prix du mètre carré est relativement élevé (au-delà de 10 000€/m² en moyenne) et la circulation y est dense (quoique les Parisiens sont majoritairement convertis aux modes de déplacement doux), mais Paris restera toujours attractive. La grande force de la capitale réside dans ses perspectives de plus-value selon Les Échos : son pouvoir d’attraction sur le long terme n’a pas d’équivalent en France !
2. Toulouse, une dynamique qui résiste à la crise
La crise sanitaire touche Toulouse non pas en raison d’un taux d’incidence plus fort que sur le reste du territoire – ce serait même plutôt l’inverse –, mais plutôt pour les conséquences économiques sur le secteur de l’aérien. L’aéronautique est en effet le moteur du bassin d’emploi toulousain, et la Covid-19 a fortement réduit l’activité du secteur. Les futurs acquéreurs ingénieurs à fort pouvoir d’achat pourraient se faire plus rare dans la préfecture de Haute-Garonne. Mais d’autres atouts promettent de maintenir l’attractivité de la pierre à Toulouse : sa démographique dynamique notamment, en attendant les effets bénéfiques de la future LGV.
3. Lille, une valeur sûre
Grande agglomération idéalement desservie, Lille constitue le carrefour de quatre capitales (Paris, Bruxelles, Londres et Amsterdam). C’est également une ville riche en sièges sociaux dans la grande distribution (Auchan, Leroy Merlin, Decathlon, Boulanger, Castorama). Les opportunités de carrière galvanisent les jeunes actifs à Lille, où ils bénéficient d’un prix de l’immobilier bien plus doux qu’en région parisienne, Lyon ou Bordeaux. Le secteur du numérique notamment permet de se projeter à moyen et long terme à Lille, tandis que le renouvellement urbain est un bon point pour un investissement locatif gagnant dans la capitale des Hauts-de-France.
3. Strasbourg, la fibre européenne
A Strasbourg, la proximité de la frontière allemande est un vrai atout en termes d’attractivité. L’agglomération concentre un bassin d’emploi, ainsi qu’une offre de formation importante. Un appartement dans l’Eurométropole de Strasbourg s’affiche en moyenne à 2 780€/m², selon les Notaires de France, de quoi investir à un prix relativement compétitif. D’autant plus avec un taux de crédit immobilier à un niveau plancher (1,10% en moyenne sur 20 ans d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA).