Taux de crédit immobilier : les baissent ne s’arrêtent plus !
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La colocation séduit de plus en plus de Français. Si cet investissement a le vent en poupe, où est-il le plus intéressant d’investir en 2023 ? Réponse avec un classement exclusif des villes étudiantes les plus rentables, dévoilé par le média Le Parisien.
Les villes limitrophes bien classées pour investir
Investir dans un bien pour le louer en colocation est une opération plébiscitée par bon nombre d’acheteurs en locatif. Les causes sont multiples, mais on peut aisément avancer la hausse des prix et la tension du marché immobilier locatif. Dans ce contexte, le Parisien a dressé un classement des villes étudiantes où investir en 2023 en prenant en compte :
- les villes de plus de 30 000 habitants et dont la part des jeunes étudiants âgés de 15-29 ans s’élève à 20 % au moins ;
- différentes données immobilières comme les prix de vente ou le montant des loyers en colocation ;
- plusieurs critères sociologiques.
Résultat ? Talence (Gironde) et Saint-Martin-d’Hères (Isère) arrivent première et deuxième du classement des villes où investir en colocation en 2023. Ces deux villes se trouvent en périphérie de grandes villes étudiantes (Bordeaux et Grenoble) et abritent une partie du campus universitaire. L’intérêt de ces deux villes c’est qu’elles offrent une solution à la tension locative à des prix plus intéressants.
Nancy, Montpellier ou Poitiers bien placées
Outre ces villes périphériques, le classement du Parisien fait apparaître les grandes villes étudiantes traditionnelles. C’est notamment le cas de Nancy (Meurthe-et-Moselle), Poitiers (Vienne), Montpellier (Hérault), Nice (Alpes-Maritimes) ou Toulouse (Haute-Garonne). Celles-ci présentent de quoi maximiser la rentabilité d’un investissement en colocation malgré un prix élevé. En effet, la proportion d’une population de 15-29 ans y est particulièrement importante. À noter que Nancy se démarque par des prix plus accessibles avec un prix du mètre carré autour de 2 100 euros m² pour un T4 et 2 900 euros pour une maison. Par ailleurs, beaucoup de ces villes doivent appliquer le dispositif d’encadrement de loyers, comme Montpellier ou Lille. Dans ces villes, l’ensemble des loyers ne peut dépasser le loyer maximal autorisé.
L’Île-de-France bien représentée
Si plusieurs grandes villes d’Île-de-France (Paris, Levallois-Perret, Versailles et Montrouge par exemple) se retrouvent mal classées, ce n’est pas une surprise. En effet, ces communes sont pénalisées par des prix immobiliers trop élevés qui diminuent la rentabilité d’un investissement, même en colocation.
En revanche, d’autres villes d’Île-de-France parviennent à sortir leur épingle du jeu. La raison ? Elles sont plus denses et présentent une population plus jeune. Il s’agit notamment de Cergy (Val-d’Oise), troisième sur le podium du classement des villes où investir en colocation. La plupart des grandes écoles sont en effet situées sur ce territoire, dont l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) ou l’École nationale supérieure de l’électronique et de ses applications (ENSEA).
