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Face à une inflation qui ne cesse de progresser, certains investisseurs immobiliers peuvent se montrer plus vigilants avant de concrétiser un projet. Le deuxième trimestre 2022 s’inscrit d’ailleurs en baisse concernant le marché de l’investissement en immobilier résidentiel, avec 566 millions d’euros investis, selon Immostat. Le marché immobilier de l’ancien présente pourtant de nombreux avantages dans le contexte actuel.
3,7 milliards d’euros investis sur le segment de l’immobilier résidentiel
Après un début d’année euphorique, avec 3 milliards d’euros investis sur le marché de l’immobilier résidentiel, le second trimestre 2022 a sans surprise connu une retombée. L’activité a ainsi chuté, sans doute aussi amplifiée par les incertitudes économiques provoquées en partie par la crise énergétique et l’inflation galopante. Ainsi seulement 566 millions d’euros ont été engagés par les investisseurs sur ce segment au cours du 2e trimestre 2022. Reste que le montant global des investissements résidentiels en France, tel que défini par ImmoStat, s’élève tout de même à 3,7 milliards d’euros. Pourquoi un projet d’investissement immobilier dans l’ancien présente un intérêt certain aujourd’hui ? Quels sont les atouts d’un investissement résidentiel dans l’ancien ?
Investir dans un bien de 15 à 30 % moins cher que le neuf
Les biens anciens restent le placement immobilier préféré des Français et le plus classique. La raison de ce choix ? Il y en a plusieurs. D’abord, les logements anciens sont entre 15 et 30 % moins chers que les logements neufs à caractéristiques égales (surface, emplacement et standing). Par ailleurs, l’offre de biens disponibles à l’achat est bien plus large que le neuf et présente plus de facilité d’accès à un crédit auprès de la banque. De plus, investir en locatif dans l’ancien permet de profiter de l’attrait du centre-ville et d’une demande locative plus forte grâce :
- à la proximité des commerces ;
- à l’accessibilité des transports en commun ;
- à la présence des administrations et des services, etc.
Investir dans l’ancien dans une zone en pleine réhabilitation peut également s’avérer intéressant. C’est l’occasion notamment d’améliorer le rendement du bien, surtout s’il est loué meublé avec le statut de LMNP (loueur meublé non professionnel). En effet, non seulement ce statut permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, mais le bien ancien meublé peut être proposé jusqu’à 20 % plus cher qu’un bien nu. Enfin, les loyers dans l’ancien sont moins encadrés, alors que dans le neuf la loi Pinel impose des loyers réglementés. En effet, en dépit d’un plafonnement des loyers, il est possible d’indexer le loyer et donc de préserver le pouvoir d’achat des propriétaires.
Investir dans l’ancien, un moyen de défiscaliser
Avec l’interdiction progressive des passoires thermiques, c’est peut-être l’occasion de trouver un bien dans l’ancien à négocier. Ces biens qui nécessitent une rénovation complète peuvent s’avérer particulièrement intéressants. En effet, grâce à la marge de négociation, qui peut être conséquente, il est parfois possible de faire financer une partie des travaux de restauration du bien acheté. En choisissant un bien dans l’ancien à rénover, le propriétaire peut également prétendre aux aides financières comme MaPrimeRénov’ ou bénéficier de prêts aidés comme l’Éco-PTZ. Sans compter que le locatif permet de déduire les travaux des revenus fonciers et de profiter d’une réduction d’impôt. En location nue, si les travaux et charges liés au bien sont supérieurs aux recettes locatives, on crée un déficit foncier déductible de son imposition. Autrement dit, plus il y a de travaux à réaliser dans le bien, plus la base imposable diminue et les impôts aussi. Autre atout non négligeable, ces travaux améliorent la performance énergétique du bien et garantissent une plus-value avantageuse en cas de revente, à la différence du neuf. Pour rappel, l’achat d’un logement neuf suppose une décote immédiate. À noter également que l’investisseur profite dans l’ancien d’un délai d’acquisition plus rapide que dans le neuf. Il faut généralement trois mois entre le compromis de vente et l’acte de vente définitif chez le notaire. Reste qu’un projet d’investissement immobilier réussi doit se préparer en amont. Faire appel à un courtier en crédit est la solution pour obtenir un plan de financement optimisé au meilleur taux.