La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Ce second trimestre 2022 confirme la tendance du début d’année : les taux continuent de progresser en avril 2022. La hausse reste modérée sur les meilleurs taux constatés. En revanche, l’augmentation est plus significative pour les taux moyens qui s’éloignent encore de leur plus bas.
Les taux de crédit immobilier grimpent
La forte tension inflationniste, conjuguée à la montée des prix des matières premières et d’énergie actuelle, impacte des taux d’intérêt qui grimpent. L’augmentation est quasi unanime sur toutes les durées.
Dans le détail, selon les barèmes communiqués par les banques, les taux moyens connaissent bel et bien une tendance haussière :
- Sur 7 ans, le taux du marché augmente de 0,10 point et passe à 0,95 % ;
- Sur 10 ans, le taux moyen s’élève désormais à 1,05 %, contre 1 % au mois de mars ;
- Sur 15 ans, le taux du marché enregistre une hausse de 10 centimes et s’établit à 1,25 % ;
- Sur 20 ans, le taux moyen progresse de +0,5 % et passe de 1,30 à 1,35 % ;
- Sur 25 ans, le taux du marché grimpe de 15 centimes et passe de 1,40 % à 1,55 %.
Ainsi, toutes les durées enregistrent une hausse de 5 à 15 centimes pour les taux moyens. En ce qui concerne les meilleurs taux, les augmentations sont moins importantes. S’ils restent inchangés sur 7, 15 et 20 ans, on constate néanmoins une progression des taux mini sur les autres durées. Cette augmentation des taux intervient en réponse à celle des obligations assimilables du trésor (OAT) qui enregistre une hausse de 70 centimes.
Un accès au crédit plus compliqué avec la baisse des taux d’usure
Cette hausse intervient alors que la Banque de France vient de publier le niveau des taux d’usure. Ce plafond définit le TAEG maximum que la banque ne peut. Malgré la remontée des taux, le seuil d’usure est en baisse pour les crédits de plus de 20 ans. Un taux maximum qui risque d’entraîner un effet ciseau et compliquer un peu plus l’accès au crédit pour certains profils emprunteurs. D’autant plus que ces contraintes viennent s’ajouter au durcissement des conditions d’emprunt imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Pour rappel, les banques ne peuvent octroyer de crédit immobilier qui dépasse un taux d’endettement maximum de 35 % (assurance comprise) et dont la durée d’emprunt est plafonnée à 25 ans (27 sous conditions). Dans ce contexte, les risques de refus de crédit peuvent augmenter.
Solution de financement avec un courtier
Si les conditions sont moins favorables qu’en début d’année, les taux sont toujours intéressants car la hausse reste maitrisée.
Par ailleurs, les établissements prêteurs restent à la recherche active de clients. Toutefois, les évolutions des marchés financiers et de l’inflation restent incertaines et les banques sont plus que jamais vigilantes lors de l’analyse des dossiers emprunteurs. Pour augmenter ses chances d’obtenir un financement aux meilleures conditions, il est essentiel de se faire accompagner par un courtier en crédit immobilier. Ce professionnel vérifie la faisabilité du projet de l’emprunteur. Il l’oriente ensuite vers l’établissement le plus à même de lui proposer le meilleur taux.