La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
La courbe des taux immobiliers poursuit sa hausse en ce dernier mois d’hiver. La totalité des indices relevés enregistre une hausse par rapport à février. Simple anomalie passagère ou les acquéreurs doivent-ils s’inquiéter pour leurs projets immobiliers ?
La hausse des taux d’emprunt poursuit son envol
Le constat est sans appel : l’intégralité des taux de crédit du baromètre connaît une hausse – plus ou moins importante – entre février et mars. Fait rare, les emprunteurs peuvent observer que cette inflation concerne aussi bien les taux moyens que les taux minimums.
Ainsi, une analyse profonde des taux de prêt immobilier de ce mois de mars, montre pleinement cette tendance haussière au niveau des taux moyens :
- Sur 7 ans, le taux du marché évolue de 0,65 % à 0,85 %, soit une croissance de 20 centimes ;
- Sur 10 ans, le taux moyen est évalué à 1 % (+ 20 centimes) ;
- Sur 15 et 20 ans, le taux du marché immobilier grimpe à nouveau de 0,2 point pour atteindre respectivement 1,15 % et 1,30 % ;
- Sur 25 ans, le taux moyen enregistre sa hausse la plus légère (+ 15 centimes) et passe à 1,40 %.
La tendance est très similaire pour les taux minimums. En effet, l’évolution de ces derniers est comprise entre 15 et 25 centimes, là où elle est contenue à 20 centimes pour les taux du marché.
Concrètement, les emprunteurs peuvent observer la répercussion de cette inflation dans la simulation suivante basée sur un crédit immobilier de 300 000€ étalé souscrit sur 20 ans :
Crédit souscrit en février | Crédit souscrit en mars | Différence entre les deux crédits | |
Taux* | 1,10 % | 1,30 % | 20 centimes |
Mensualité* | 1 393 € | 1 420 € | 27 € |
Coût* | 34 346 € | 40 850 € | 6 504 € |
Quelle est la position des banques face à cette inflation ?
Le mois de mars est tout d’abord marqué par l’augmentation continue des obligations assimilables du Trésor (OAT) depuis décembre 2021. En outre, le contexte instable lié au conflit entre la Russie et l’Ukraine entraîne une forte hausse du prix de nombreuses matières premières. L’énergie, le gaz et l’essence sont particulièrement touchés. En résulte une attention accrue des établissements bancaires sur le reste à vivre des emprunteurs lors de leur demande de crédit immobilier. Pour rappel, il s’agit du budget restant après avoir déduit les charges incompressibles telles que le loyer et les mensualités de crédit.
Solliciter un courtier pour trouver la meilleure offre
Malgré la hausse généralisée des taux d’intérêt en matière de crédit immobilier, ce n’est pas encore le moment de tirer la sonnette d’alarme. Bien que cette inversion de la courbe des taux interroge, ces derniers restent plutôt à l’avantage des acquéreurs, mais pendant combien de temps encore ? Face à ce contexte inédit, les banques peuvent faire preuve d’une sélectivité accrue dans le choix des dossiers. Une attention toute particulière doit donc être portée à ce niveau. Faire appel à un courtier est un excellent moyen de faire jouer la concurrence et d’optimiser ses chances d’être financé. Expert du secteur immobilier, le courtier saura orienter l’emprunteur vers l’organisme le plus à même de le financer, aux meilleures conditions.