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Le marché immobilier se redessine, une réponse forte des Français aux conséquences de la crise sanitaire. Le télétravail et la recherche d’un meilleur cadre de vie sont au cœur des nouvelles attentes en matière de logement.
La population urbaine s’éloigne des grandes métropoles
Après deux années d’une crise sanitaire inédite, la donne a changé. Les métropoles n’attirent plus les Français. L’impact est significatif pour les habitants des grandes agglomérations qui ont particulièrement souffert des mesures de confinement pour freiner la circulation du coronavirus. Désormais, le concept métro, boulot dodo est dépassé et les salariés sont à la recherche d’une meilleure qualité de vie. De nombreux acquéreurs souhaitent, en effet, s’éloigner des grandes villes pour habiter une maison individuelle dans une ville moyenne. La dernière étude Xerfi-Precepta, institut d’études privé spécialisé dans l’analyse économique, confirme cette tendance qui était déjà perceptible avant la crise. Les grandes métropoles sont en perte de vitesse, à commencer par la capitale elle-même. Selon l’étude, le télétravail a favorisé cette redistribution géographique de l’immobilier du logement.
Confinement et télétravail, des éléments en faveur de l’achat
La crise de la Covid-19 a permis le développement du télétravail avec, pour certains salariés, un lien moins fort par rapport à leur lieu d’activité traditionnel du point de vue géographique. Conséquence ? Lorsque cela est possible, de nombreux ménages français se tournent vers un projet immobilier éloigné des grands centres urbains. Un logement plus spacieux offrant un meilleur cadre de vie avec un accès à des services et infrastructures nécessaires (écoles, transports, technologies, commerces, écoles, services publics, etc.). Grand gagnant de cette situation, le Grand Ouest séduit avec son littoral et ses villes attractives qui bénéficient, pour certaines, d’une liaison ferroviaire avec Paris. L’année 2021 a, ainsi, été celle de tous les records pour les communes d’Angers, Nantes et Le Mans.
Les perspectives et dynamiques de croissance du marché immobilier
Le rythme de croissance de l’immobilier devrait se maintenir à un haut niveau d’ici 2023, toujours selon Xerfi. Les prix de l’immobilier ont connu des records et ont bondi de 6,4 % en moyenne dans l’ancien, en 2021. L’afflux de propriétaires vers les villes moyennes et les zones rurales a dessiné une nouvelle dynamique territoriale. Pour la première fois depuis 5 ans, ce ne sont plus les grandes villes qui donnent le ton et on assiste à une inversion du marché entre l’Île-de-France et les régions. Concrètement, ce sont les communes rurales qui tiennent le rôle de moteur du marché immobilier. Ainsi les ventes ont grimpé de 34,8 % dans la Creuse, en 2021, alors qu’elles ont reculé de 5 % à Paris, l’an dernier. Xerfi prévoit une certaine continuité de cette dynamique avec une hausse en région qui pourrait atteindre 5,9 % en 2022 et 3,3 % à horizon 2023 contre 7,6 % l’an dernier. En Île-de-France, les prix ne devraient pas beaucoup progresser (2,2 % en 2022 1,2 % en 2023 contre 3,6 % en 2021).
Pour estimer au plus juste sa capacité d’emprunt, il est recommandé de faire appel à un courtier spécialisé dans le crédit immobilier. Cet expert analyse le profil et le projet de l’emprunteur pour définir avec précision la somme qu’il peut obtenir auprès des organismes de prêt. L’enveloppe budgétaire ainsi fixée, la recherche de logement peut se dérouler de manière efficace. Une fois que l’emprunteur trouve le bien qui lui convient, le courtier s’occupe du montage du dossier de prêt le soumet aux organismes les plus à même de le financer aux meilleures conditions.