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Avec un stock d’appartements et de maisons à vendre qui baisse, les prix pourraient augmenter en 2022. La hausse est estimée à +10 % par endroits, selon les notaires de France.
Immobilier, une année record
2021 a été une année exceptionnelle pour l’immobilier, avec près de 1,2 million de transactions réalisées selon le bilan des notaires, contre 1,046 million en 2019. Dans un contexte de taux immobiliers historiquement bas et sous l’effet des confinements successifs, les Français ont accéléré la concrétisation de leurs projets immobiliers.
En quête d’espace et de nature, nombreux sont ceux qui se sont éloignés des grandes métropoles pour acheter dans des villes moyennes selon le Conseil supérieur du notariat (CSN) qui regroupe les notaires de France (hors Paris et Île-de-France). Avec la demande, les prix ont bondi en 2021, affichant une hausse de +9 % en moyenne pour les maisons et +5,2 % pour les appartements selon le bilan du CSN. Avec la baisse du stock de logements, le marché devrait atterrir en 2022, mais pas en ce qui concerne les prix.
Des prix qui flambent en province
Avec la forte demande, la hausse va se poursuivre cette année, voire s’intensifier selon les régions. En raison du manque de stock de biens à la vente, les notaires anticipent en effet des tensions plus fortes.
Les projections à fin janvier 2022 confirment cette tendance à la hausse des prix de l’immobilier. Les écarts entre la province et l’île de France s’accentuent, comme le relève le CSN notamment en ce qui concerne les appartements dans l’ancien. En effet, si en Île-de-France les chiffres se stabilisent (+ 1 %), la hausse est en revanche comprise entre +8 % et +9 % pour la province. En moyenne, on peut donc s’attendre à une augmentation de l’ordre de 5 % sur l’ensemble de l’hexagone. En ce qui concerne les maisons anciennes, les écarts sont moins importants. Les notaires estiment ainsi une hausse des prix en province comprise entre 10 % et 11 % à fin janvier contre + 8 % en Île-de-France.
Pénuries de biens
Les biens mis en vente ces dernières années ont tous été vendus. Il faut du temps avant de reconstituer du stock. L’accès à la propriété coûte de plus en plus cher. Devenir propriétaire nécessite de fait un apport immobilier plus important. En revanche, pour soutenir le marché et rester attractives, les banques devraient maintenir les taux bas. Pour concrétiser un projet, la période reste donc favorable aux emprunteurs qui souhaitent bénéficier d’un crédit immobilier pour financer leur projet. Pour obtenir un taux d’intérêt compétitif, faire appel à un courtier est conseillé. Avec son réseau de partenaires bancaires et son expertise du crédit, il peut trouver et négocier une solution de financement avantageuse.