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Après une année 2020 marquée par l’arrivée d’une pandémie inédite et un cru 2021 particulièrement bon pour l’immobilier, les perspectives restent optimistes pour 2022. La crise sanitaire a toutefois entraîné des ruptures qui dessinent une nouvelle géographie immobilière. Retour sur les tendances du marché à connaître pour gérer au mieux son projet immobilier en 2022.
Prix de l’immobilier en 2022, de grandes disparités
Si le prix du mètre carré à Paris enregistre une baisse de – 2,2 % sur un an, ce n’est pas le cas pour le reste de l’Hexagone. En effet, le prix moyen en France a bondi de +6,1 % et s’affiche début 2022 à près de 3 400 €/m2. Cette hausse sans précédent ne signifie pas pour autant que Paris n’est plus attractive. La capitale bénéficie de sérieux atouts économiques et culturels et demeure une ville idéale pour acheter ou investir. Les légères baisses ne doivent pas masquer l’ampleur des prix atteints au mètre carré : +30 % en cinq ans. Avec un prix moyen qui s’élève à 10 367 €/m2, Paris est parmi les villes les plus prisées au monde. Par ailleurs, avec des loyers en augmentation de +3,4 % depuis 2020, soit 16,57 €/m2, 2022 est aussi une année intéressante pour réaliser un investissement locatif. En période d’inflation, les loyers restent protégés puisqu’ils sont indexés sur l’indice de référence des loyers (IRL). Toutefois, avant de concrétiser un projet d’achat locatif, il convient de vérifier que le bien n’est pas pénalisé par les nouvelles obligations de rénovation des logements énergivores ou par l’encadrement des loyers.
Taux immobiliers bas et conditions d’emprunt plus strictes
Avec un taux moyen de 0,99% sur 20 ans à l’automne 2021 selon l’Observatoire CSA/Crédit Logement, les taux n’ont jamais été aussi favorables à l’emprunt immobilier. Un signal fort pour les porteurs de projets immobiliers qui peuvent profiter de taux d’emprunt réels négatifs, avec une inflation à 2 % supérieure aux intérêts demandés par les établissements bancaires. D’autant plus que les banques vont maintenir les taux bas pour compenser la flambée des prix et les conséquences des nouvelles règles d’octroi de crédits imposées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Depuis le 1er janvier 2022, les banques sont ainsi contraintes de respecter une durée d’emprunt maximale de 25 ans (27 sous conditions) et un taux d’endettement qui ne peut plus dépasser 35 %, assurance incluse, sous peine de sanctions. En 2022, un dossier solide et un apport personnel conséquent sont plus que jamais essentiels pour ne pas être exclu du crédit.
Évolution de la demande, la revanche des villes moyennes
Conséquences de la pandémie sur les attentes en matière de logement et de cadre de vie, les villes moyennes ont enregistré une hausse de la demande de +19 % en un an. Nombreux sont les nouveaux propriétaires, aidés par des conditions de crédit exceptionnellement favorables, qui ont réalisé leur projet immobilier en quête d’espace et de verdure. La crise sanitaire a permis l’accélération des nouvelles méthodes de travail et entraîné une prise de conscience sur l’importance du lieu de vie. Résultat ? Les ménages s’éloignent des grands centres urbains et plébiscitent les villes moyennes, voire les zones rurales. Jamais les stocks n’ont été aussi bas et 79 jours suffisent en moyenne pour vendre un bien en France en 2021, contre près de 100 jours en 2020. Pour acheter dans un marché immobilier sous tension, il ne faut pas se limiter aux agences et ne pas hésiter à faire appel aux notaires, aux particuliers, au voisinage et à un courtier en crédit immobilier. Ce dernier pourra se charger de trouver le meilleur prêt immobilier en fonction du profil et du projet de l’emprunteur.