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Les prix immobiliers sur l’ensemble du territoire français enregistrent une nette inversion des tendances et de forts écarts de croissance en fonction de la localisation des biens mis à la vente. Ainsi les grandes villes voient leurs prix immobiliers reculer alors que les zones rurales et les plus petites villes enregistrent de fortes augmentations.
Une évolution disparate à deux vitesses
Il est à noter, en conséquence de la crise sanitaire, que les prix de l’immobilier sur le territoire français connaissent des différences significatives selon la localisation des biens.
En effet, les zones rurales, auparavant désertées au profit d’une vie citadine, accusent aujourd’hui une forte demande de la part de futurs acheteurs désireux d’espace et de calme.
Cette demande accrue joue un rôle dans l’augmentation des prix immobiliers en zone rurale et tend à faire baisser les prix des biens situés dans les grandes villes.
Les prix immobiliers en baisse dans les grandes villes
Depuis le mois d’août 2020, la tension immobilière décroît dans les grandes villes. Par exemple, en l’espace de seulement un mois, Paris a vu ses prix immobiliers chuter de 1 %. Ce désintérêt croissant des acheteurs porte aujourd’hui la baisse des prix à 3,4 %.
Cependant, la capitale n’est pas la seule touchée, Nice, Lyon, Nantes, Lille, Strasbourg et Bordeaux enregistrent également cette décroissance immobilière.
De plus, la perte d’attractivité des grandes villes allonge les délais de transaction, alors qu’un bien se vendait en 42 jours à Nantes, il faut s’attendre maintenant à un délai de 58 jours pour trouver preneur.
Les prix de l’immobilier dans les grandes villes baissent, mais cela n’incite pas pour autant les acheteurs à se lancer dans l’acquisition de biens dans ces villes.
L’augmentation des prix immobiliers en zone rurale
Les futurs acquéreurs cherchent à quitter les grandes villes et déploient désormais leurs champs de recherche immobilière sur les zones rurales, parfois bien loin de leurs villes actuelles. Cette nouvelle tendance a un impact direct sur l’immobilier des petites villes qui, devant la forte demande, voient leurs prix augmenter de manière significative.
De ce fait, sur l’ensemble du territoire, le cours de l’immobilier a connu une hausse moyenne de 4,8 %. Et la flambée des prix est encore plus importante sur les maisons avec une augmentation de + 6,1 %, contre + 3,2 % pour les appartements.
Ainsi pour compenser cette hausse et permettre à leurs clients d’investir, les établissements bancaires encouragent le recours au financement en baissant les taux des crédits immobiliers.
Afin de trouver l’offre la plus compétitive, faire appel à un courtier immobilier est à ce jour la meilleure solution pour mener à bien un projet d’acquisition immobilière.