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Le financement collectif de biens immobiliers a retrouvé sa forme d’avant crise sanitaire, les chiffres parlent d’eux-mêmes : le montant des collectes affiche 122% de plus qu’au premier semestre 2020, représentant de fait 408,1 millions d’euros pour financer 468 projets. Le financement participatif semble donc être un placement de plus en plus attractif pour les investisseurs souhaitant diversifier leurs actifs.
Les projets résidentiels plébiscités
Signe que le secteur suscite de nombreuses initiatives, les projets sont majoritairement résidentiels, représentant 76,6% des investissements totaux, devant les espaces de bureaux à 8,5% et les commerces à 6,3%.
Ce placement qui figure donc en première place des investissements marque la capacité des plateformes de financement à mobiliser autour de projets à long terme, la durée moyenne de placement étant au premier semestre 2021 de 20,5 mois.
40 plateformes de crowdfunding ont ainsi été passées à la loupe, chaque projet affichant en moyenne 302 investisseurs pour 2 888€ de collecte.
Sur les 408 millions d’euros de sommes investies, 115,2 millions d’euros ont été remboursés à ce jour, représentant 188. Sans surprise, il s’agit d’une augmentation claire des collectes comme des remboursements par rapport à la même période l’année dernière, ces indicateurs marquant ainsi une hausse respective de +50% et +35%.
Les plateformes de collecte ont en effet été capables de lever d’importantes sommes en très peu de temps, pour des projets de grande ampleur. Le rendement annuel affiche ainsi une rentabilité de 9,2%. Ce rendement est à mettre en contexte d’une reprise véloce, reste à savoir s’il s’agit d’une vive remontée consécutive à la reprise d’activité du secteur, ou une croissance structurelle pouvant s’inscrire dans la durée.
Une rentabilité moindre que dans l’investissement locatif classique
Si le crowdfunding immobilier rapporte, ce type d’investissement comporte un certain nombre de risques absents de l’investissement immobilier locatif classique. Le fonctionnement du crowdfunding oblige en effet le promoteur porteur du projet à atteindre un certain plancher de récolte de fonds. Le cas échéant, c’est tout le projet qui tombe à l’eau.
De même, le financement participatif donne aux porteurs de projets un levier de négociation qui leur permet d’emprunter auprès des banques. C’est ce schéma d’investissement que suivent la plupart des promoteurs, et proposer des intérêts conséquents aux plateformes de crowdfunding. Le retour est donc conditionné par la capacité du porteur de projet à la revente de parts.
À l’inverse, le financement locatif classique, malgré un temps de rentabilité plus long, affiche cependant une rentabilité nette supérieure au crowdfunding une fois le prêt immobilier clôturé.
En outre, la revente du bien est entièrement au bénéfice du propriétaire, permettant ainsi d’engranger par extension une éventuelle plus-value pour rénovation. Il s’agit donc d’un investissement à long terme, moins risqué, présentant une perspective de rentabilité conséquente.