La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Le signal d’alarme est tiré par la Fnaim : à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, le syndicat de l’immobilier alerte le monde politique sur la pénurie de logements qui ne fait que progresser. Malgré les taux bas actuels du crédit immobilier, le manque de renouvellement de l’offre menace le pouvoir d’achat immobilier.
Les prix grimpent…
« Où va-t-on loger les Français demain ? » s’interroge la Fnaim. Son dernier rapport s’adresse directement aux prochains candidats à l’élection présidentielle, avec l’ambition de mettre le logement au cœur du débat. Des motifs d’inquiétude, il en existe en effet autour de l’immobilier, maillon essentiel de l’économie. Le logement représente par ailleurs le premier poste de dépense des Français, et la conjoncture actuelle n’est pas de nature à remettre en cause cet état de fait. Les prix augmentent de manière vertigineuse (+5% sur un an dans l’ancien) et les loyers suivent cette tendance, accentuant un peu plus la pression sur le pouvoir d’achat des Français, déjà atteint par la crise sanitaire.
… Mais les stocks baissent
Si les prix augmentent, c’est que le rapport en l’offre et la demande demeure en faveur des vendeurs. Cela est dû en partie aux taux bas historiques du crédit immobilier, qui agissent comme un effet d’aubaine pour les acquéreurs. Mais pas seulement. Les incertitudes sur l’avenir et le recul des délivrances de permis de construire freinent l’offre. Le nombre de biens mis en vente a ainsi chuté de 26% sur le dernier semestre. Aucun secteur n’y échappe, de Paris (-3%) aux zones rurales (-32%) en passant par les grandes métropoles et les villes moyennes. Sur le marché du neuf, le ralentissement remonte à 2017 : le stock de biens disponibles en VEFA n’avait jamais été aussi faible depuis dix ans !
Réencourager l’investissement locatif
La crise sanitaire a bien provoqué un retour des logements Airbnb sur le marché locatif classique, mais c’est un épiphénomène juge la Fnaim, qui attend des politiques un effort plus prononcé pour inciter à la rénovation énergétique du parc immobilier et à redonner de l’attrait à l’investissement locatif avec une fiscalité plus lisible. Le syndicat de l’immobilier réclame aussi un environnement réglementaire moins complexe pour ne pas freiner les investisseurs. Son leitmotiv : accompagner le rendement locatif. À l’heure actuelle, les perspectives de plus-value à la revente et les réductions d’impôts, grâce au Pinel notamment, constituent les deux plus sérieux atouts pour s’engager dans la voie de l’investissement locatif.