La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
La Covid-19 continue de circuler de manière active et la campagne de vaccination tarde à produire ses effets. La crise sanitaire semble s’installer sur la durée, une situation qui pèse sur la relance du marché immobilier. Les investisseurs doivent-ils s’en inquiéter ?
Les trois menaces qui planent sur l’investissement locatif
Le marché immobilier se nourrit de confiance, et la période actuelle en manque faute de visibilité sur le moyen et long terme. À mesure que la crise sanitaire s’enlise, l’hypothèse d’un retour rapide à la normale s’éloigne peu à peu et le risque d’une solvabilité des ménages prend de l’épaisseur. Pour un investisseur, cela se traduit par plusieurs menaces :
- des défauts de paiement de loyer plus importants du fait de la baisse du pouvoir d’achat liée au ralentissement de l’activité économique ;
- une moins-value à la revente en cas de baisse des prix de l’immobilier ;
- une absence d’acquéreurs dans un marché immobilier en récession.
Si l’horizon de la revente est généralement éloigné de plusieurs années – la durée moyenne de détention d’un bien immobilier est de huit ans –, le risque de loyer impayé est donc le plus immédiat. Pour l’heure, l’immobilier résidentiel n’a pas subi de vague de la sorte, contrairement à l’immobilier commercial qui doit composer avec les difficultés croissantes des entreprises impactées par la Covid-19.
Taux bas et forte demande dissipent les doutes
La rentabilité locative n’est toutefois pas forcément mise à mal par la crise sanitaire. En cas de baisse des prix – l’heure est plutôt à la stagnation –, il est possible de réaliser des bonnes opérations à l’achat.
Par ailleurs, les recommandations du HCSF (Haut Conseil de stabilité financière) poussent les banques à être davantage sélectives. Certaines catégories d’emprunteurs, notamment les primo-accédants, sont écartées du financement. Ceux-ci pourraient potentiellement se retrouver sur le marché locatif, ce qui réduit ainsi le risque de vacance locative.
Les taux bas du crédit immobilier rendent l’investissement locatif intéressant en 2021. En effet, les taux d’intérêts sont au plus bas : à partir de 0,65% sur 15 ans et 0,83% sur 20 ans, selon notre baromètre des taux. De plus, le maintien des dispositifs de défiscalisation comme le Pinel ou le Denormandie tire la rentabilité locative vers le haut.