Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Vendre son bien immobilier est-il plus difficile avec la crise sanitaire ? Non, à en croire une étude SeLoger indiquant que les délais de vente ont même reculé en 2020. Les taux bas du crédit immobilier continuent en effet de galvaniser les acquéreurs, malgré un climat économique incertain.
Vente de logement : le délai rétrécit à 64 jours
Nous vivons une crise sanitaire et une crise économique, mais pas de crise de la pierre pour autant. La résilience du marché immobilier est même bluffante : MeilleursAgents évoque un volume de transactions demeuré au-dessus du million en 2020. SeLoger a mesuré de son côté une réduction des délais de vente malgré la Covid-19. En 2020, il fallait en effet compter environ 64 jours avant de pouvoir vendre son bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. La conclusion de ce rapport se repose sur plusieurs éléments. Dans le détail, une maison qui dispose de trois pièces se vend en 82 jours en moyenne. Pour une pièce supplémentaire, la cession se conclut en 87 jours environ. Au-delà, le délai recule : la vente se réalise en à peu près 66 jours. Les appartements suivent la même trajectoire : 42 jours pour un studio, 52 jours pour un 4 pièces, 59 jours pour un 3 pièces et enfin 73 jours pour un 5 pièces.
Un phénomène qui s’étend à la plupart des métropoles
L’étude SeLoger révèle que la réduction du délai de vente touche tous les types d’habitation du studio au 5 pièces, mais aussi la majorité des grandes villes françaises. Pour la vente d’un T2, des villes comme Nîmes (58 jours, 41% de recul), Toulouse (49 jours, -31%), Limoges (71 jours, -31%) ou Le Havre (35 jours, -60%) affichent un repli impressionnant. Même à Paris, pourtant en proie à un ralentissement de l’activité immobilière, une vente s’est en moyenne actée en 32 jours en 2020, contre 33 en 2019. L’attente se réduit aussi à Lyon (30 jours en 2020, 36 en 2019) et Marseille (51 jours, -20%). Pour les ventes de studios, les délais sont encore plus compactés : -65 % à Brest (28 jours), -61% à Reims (41 jours), -60% au Havre (35 jours). Le rattrapage post-confinement est passé par là, avec une activité fortement concentrée entre mai et septembre.
Taux bas et conditions d’emprunt assouplies
Si la solvabilité des ménages a été égratignée par la crise sanitaire, le crédit immobilier a conservé toute son attractivité grâce à des taux d’emprunt durablement bas. La situation devrait perdurer en effet, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) a en effet assoupli l’accès au financement avec un taux d’effort relevé à 35% et un différé de remboursement de 24 mois pouvant s’ajouter à une maturité maximale de 25 ans pour les achats avec travaux. De quoi débloquer des dossiers et favoriser la demande… au bénéfice des vendeurs !