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Anne Hidalgo avait certes assuré qu’elle n’augmenterait aucun impôt au cours de son nouveau mandat à la tête de la ville de Paris. Pourtant, réélue l’été dernier, Anne Hidalgo souhaite désormais augmenter plusieurs taxes sur l’immobilier : les droits de mutation (frais de notaire), la taxe d’habitation sur les résidences secondaires ou encore la taxe de séjour sur les locations Airbnb.
Qui est concerné par la hausse des taxes immobilières dans la capitale ?
Plusieurs types de logements sont concernés par cette hausse souhaitée par la Ville de Paris mais qui ne sera effective que si elle est validée par les parlementaires :
- les futurs acquéreurs de logements se situant dans la capitale seront surtaxés par rapport à aujourd’hui en raison d’une hausse des frais de notaire. À plus de 10 000€ le mètre carré, l’impact pourrait rapidement se chiffrer à plusieurs milliers d’euros ;
- les ménages qui possèdent une résidence secondaire à Paris.
- les propriétaires de logements mis en location sur Airbnb.
L’Assemblée nationale a d’ailleurs déjà voté le 12 novembre l’augmentation de la taxe de séjour : elle est passée de 2,30 à 4,10€ maximum par nuitée. En 2019, cette taxe avait permis de rapporter à la Ville de Paris 90 millions d’euros et ainsi participer à la réduction de sa dette, qui devrait passer de 6,1 à 7,1 milliards d’euros en 2021.
Le marché immobilier parisien touché par la crise sanitaire
Alors qu’il ne cessait de voir ses prix augmenter au fil des mois lors des deux dernières décennies, le marché immobilier parisien ne flambe plus. MeilleursAgents a même relevé un recul en octobre de 0,60% et de 1-1% sur les trois derniers mois. Il faut dire qu’ils ont été multipliés par cinq depuis 1995 pour dépasser 10 500€/m² en moyenne d’après SeLoger !
La crise sanitaire est passée par là et la courbe s’est largement aplatie. La crise économique a rééquilibré le rapport entre offre et demande tout en incitant les ménages à réfléchir plus longtemps voire à renoncer à l’achat d’un nouveau bien immobilier. Les négociations sont donc de plus en plus fréquentes, et ce malgré des taux de crédit immobilier qui demeurent extrêmement bas (1,21% en moyenne en octobre d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA).
Le reste de l’Ile-de-France voit ses prix augmenter
Si les prix reculent intra-muros, la courbe est toute autre en périphérie ! Il faut dire que les ménages parisiens, lassés par les prix élevés de la capitale et désireux de bénéficier d’une surface plus grande et d’un extérieur, manifestent un intérêt grandissant pour les biens excentrés. Ils sont galvanisés par les taux bas du crédit immobilier, mais aussi par la démocratisation du télétravail et les effets des confinements. D’après MeilleursAgents, les prix ont progressé lors du dernier trimestre de 0,6% dans les Hauts-de-Seine, 0,7% dans le Val de Marne et 0,8% en Essonne, en Seine-Saint-Denis et dans le Val d’Oise.