La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Les ménages en location qui rêvent de devenir propriétaires se posent toujours cette question : est-ce le bon moment pour se lancer dans un projet de primo-accession ? Avec la Covid-19 et son onde de choc sur l’économie, le secteur immobilier pourrait offrir des conditions plus favorables aux acheteurs qu’à l’accoutumée.
Des taux d’intérêt au plus bas
Depuis quelques années, les taux immobiliers n’ont jamais été aussi bas pour financer une acquisition. Et cette tendance semble vouloir se prolonger comme en témoigne l’évolution récente mesurée par l’Observatoire Crédit Logement/CSA ! La moyenne des taux du crédit immobilier se situait ainsi à 1,24% en août, et s’établissait même très précisément à 1,20% pour un emprunt sur 20 ans. Pour l’achat d’une maison avec jardin à 250 000€ dans un secteur résidentiel, un prêt immobilier de 230 000€ se traduirait par des mensualités hors assurance inférieures à 1 100€ pour un prêt immobilier dans ces conditions. Et le coût total du crédit ne dépasserait pas 30 000€, contre près de 50 000€ avec un taux à 2% comme c’était encore le cas cinq ans en arrière.
Mieux vaut être propriétaire que locataire
Le contexte économique et sanitaire actuel incite de nombreux ménages à se lancer dans l’achat de leur résidence principale pour en faire un investissement en cas de coup dur. La fameuse valeur refuge. L’autre phénomène qui pousse à accéder à la propriété, c’est le prix relativement élevé des locations dans l’ensemble de l’Hexagone, notamment dans les grandes villes. Selon SeLoger.com, ils ont augmenté de 1% (Toulouse, Montpellier) à 7% (Rennes) sur un an.
Des négociations plus ouvertes avec la crise sanitaire
Les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière à destination des banques ont restreint l’accès au crédit immobilier, en éloignant notamment les ménages modestes sans apport. Dans ce contexte de demande réduite, les vendeurs ont tendance à accepter une négociation pour ne pas laisser leur bien en vente sur une trop longue période – surtout s’ils sont engagés sur un achat en parallèle. Ce qui laisse donc davantage de latitude pour négocier le prix ! La Covid-19 a donc eu pour conséquence de rééquilibrer la balance entre l’offre et la demande.
Des prix plus accessibles en périphérie
Avec la démocratisation du télétravail, les citadins sont nombreux à vouloir quitter la ville et son rythme effréné pour s’installer en périphérie et ainsi bénéficier d’un espace extérieur privé ou de la nature à proximité. Dans des agglomérations comme celles d’Amiens, Reims ou Chartres situées à environ une heure de Paris, les prix au mètre carré oscillent entre 1 700 et 2 200€ : bien plus bas que ceux de la région parisienne !