La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Faut-il se montrer prudent ou sauter le pas en période de crise ? De nombreux particuliers ont opté pour la seconde option en se dirigeant massivement vers l’investissement locatif. Les taux bas du crédit immobilier ou encore les dispositifs de défiscalisation encouragent les emprunteurs à concrétiser leur projet.
Le crédit immobilier et ses attraits
Epargner ou investir ? En temps de crise, la question mérite une réflexion plus approfondie depuis la crise sanitaire du coronavirus. Mais il existe aussi des opportunités à saisir et c’est le cas de nombreux particuliers qui n’ont pas hésité à se constituer un patrimoine immobilier. On le sait, l’investissement locatif possède un atout déterminant par rapport à un placement financier : l’effet levier du crédit. Le financement par le biais d’un prêt immobilier permet en effet d’investir sans posséder la somme, mais via un effort limité dans le temps et fonction de la durée de remboursement. Et le taux immobilier que peut actuellement espérer un investisseur est incitatif (1,24% en moyenne d’après l’Observatoire Crédit Logement).
Des déductions fiscales importantes
Reste à lever l’obstacle qui peut s’avérer bloquant : la pression fiscale sur la pierre. Dans un contexte de tension sur l’offre de logements dans les grandes agglomérations et de réduction de la consommation énergétique, plusieurs dispositifs de l’État offrent des réponses pertinentes aux investisseurs. Ils peuvent en effet réduire leur impôt sur le revenu via le dispositif Pinel – prolongé jusqu’au 31 décembre 2021 – et profiter également de frais de notaire réduits et d’une exonération de taxe foncière durant deux ans s’agissant de l’acquisition d’un bien neuf. La déduction fiscale peut atteindre 21% du prix d’achat si elle est étalée sur 12 ans !
Une demande toujours plus nombreuse
Une enquête OpinionWay pour Nexity révélait en 2019 que près de la moitié des investisseurs misaient sur l’immobilier neuf pour les taux bas du crédit immobilier (48%) et pour les avantages fiscaux (43%). Si 2020 est une année propice pour investir, c’est aussi parce que la demande n’est pas prête de se tarir. Elle s’appuie déjà sur une offre inférieure à la demande, phénomène endémique renforcé par le coup de frein de la construction neuve avec la Covid-19. Et puis le resserrement des conditions d’octroi du crédit immobilier décidé par le Haut Conseil de stabilité financière écarte de l’accession à la propriété les ménages modestes et sans apport personnel. Des foyers qui restent donc sur le marché locatif…