La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
La crise sanitaire continue de fragiliser des secteurs comme l’habillement, l’évènementiel ou le tourisme. Qu’en est-il de l’immobilier ? Si le marché a été impacté par le confinement, il fait preuve d’une solide résilience en raison de ses caractéristiques propres.
Le logement, un besoin essentiel
Ça l’était déjà avant que la Covid-19 ne fasse son apparition, ça l’est toujours et ça le restera longtemps encore : le logement est un besoin intemporel, essentiel pour toute personne. C’est d’ailleurs le premier poste de dépenses des ménages avec un budget moyen de 631€ par mois d’après une enquête OpinionWay pour Sofinco, hors charges ou remboursement d’emprunt. Cela signifie que l’offre et la demande ne sont pas exclusivement corrélées à la situation sanitaire ou économique, car d’autres évènements rythment les déménagements et les acquisitions : premier emploi, premier CDI, promotion ou mobilité professionnelle, arrivée d’un enfant, mariage ou séparation, etc.
La pierre, un bien tangible
L’éternel débat entre placement financier et investissement immobilier a connu un nouvel épisode avec le déclenchement de la crise sanitaire. D’un côté, les marchés boursiers ont dévissé à l’approche du confinement, de l’autre l’immobilier a fait face sans baisse des prix dans l’ancien (+5,2% sur un an à fin août d’après le baromètre LPI/SeLoger). Certes, cette évolution est grandement due à la raréfaction de l’offre. C’est pourquoi la pierre est considérée comme une valeur refuge.
Le crédit immobilier reste attractif
Une remontée brutale des taux était redoutée, mais le crédit immobilier a résisté. La moyenne des taux se situait à 1,25% fin juillet d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA. c’est plus que fin 2019 lorsque cet indicateur avait reculé à 1,11%, mais c’est autant qu’en juin 2019. Si les établissements prêteurs ont resserré la vis autour du taux d’endettement (33% maximum) et de la durée d’emprunt (vivement déconseillé au-delà de 25 ans), le niveau bas des taux du crédit immobilier demeure un facteur favorable au marché actuel.
Rien ne justifie d’attendre
Il n’est pas possible de prédire exactement l’avenir de l’immobilier. Standard & Poor’s avait très vite tablé un recul des prix en 2020 (-1,4%) et 2021 (-0,5%) avant un regain à partir de 2022 (+2,5%). Dans les faits et même si elle est déjà palpable à Paris (-0,4%), Montpellier (-0,5%) et Toulouse (-0,5%), selon Meilleurs Agents, la baisse reste minime par rapport à la hausse effrénée des prix constatée depuis 2015. En conclusion, nul besoin d’attendre. Les vendeurs peuvent toujours vendre leur bien, car nous sommes loin d’un effondrement des prix et les acheteurs peuvent sauter le pas sans attendre puisque les prix ne devraient baisser que d’1% d’ici septembre 2021, selon les estimations de Meilleurs Agents.