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Rassemblant parfois plusieurs centaines de logements dans un même bâtiment, les grands ensembles ont poussé un peu partout dans les grandes villes de France entre le milieu des années 1950 et les années 1970. Peu prisés ces dernières années, ils offrent néanmoins des biens spacieux qui intéressent de plus en plus de particuliers.
Des bâtiments d’une autre époque
Construits pendant les Trente Glorieuses alors que la France était en plein « baby-boom » et que la crise du logement se faisait ressentir dans toutes les grandes villes, les grands ensembles ont poussé un peu partout, notamment en Île-de-France. Des centaines de familles s’y sont installées entre les années 1950 et les années 1970, dans des logements d’une superficie moyenne de 65 mètres carrés et comprenant environ trois pièces. Rompant avec l’architecture classique, ces grands ensembles étaient souvent composés de plusieurs tours, hébergeant chacune des dizaines de logements. Ils disposaient pour l’époque de tout le confort de vie moderne : chauffage central, ascenseur, accès à l’eau dans plusieurs pièces, etc.
Des logements spacieux et bien aménagés
À la fin des années 1970, ces grands ensembles ont peu à peu été délaissés par les politiques publiques, désireuses de rompre avec ce type d’urbanisme afin d’éviter la « ségrégation sociale par l’habitat ». De nouvelles lois interdisent les constructions de plus de 500 unités et privilégient les logements pavillonnaires. Aujourd’hui, alors que les surfaces des logements neufs mis en vente sont de plus en plus petites, les grands ensembles intéressent de nouveau les professionnels de l’immobilier et les ménages désireux de s’installer dans des logements spacieux et fonctionnels.
Des prix souvent plus abordables
Peu prisés ces dernières années, les logements situés dans de grands ensembles affichent des prix largement inférieurs à ceux pratiqués dans des zones pavillonnaires ou en centre-ville, pour des surfaces souvent supérieures et des espaces mieux agencés. Dans certains cas, des travaux y ont été entrepris pour accueillir des familles : végétalisation du toit ou des terrasses, réfection des parties communes, etc. Acheter un bien immobilier dans un grand ensemble permet aux ménages disposant d’un faible apport ou de revenus peu élevés de devenir propriétaires d’une surface supérieure à la moyenne à un prix défiant toute concurrence, et donc un prêt immobilier à la portée des primo-accédants.