Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Qui ne rêve pas, lorsque l’heure des congés d’été a sonné, de quitter son appartement de centre-ville pour rejoindre sa résidence secondaire près d’une plage ou d’un lac, sur le littoral ou à la campagne ? Un rêve accessible lorsqu’on connaît le prix de l’immobilier dans certains territoires… Mais dans le contexte actuel post-Covid-19, est-ce le bon moment pour se lancer dans ce projet ?
La demande progresse
Pendant le confinement, le marché immobilier n’a pas fait exception : il a tourné au ralenti. Si les compromis de vente ont chuté en raison de l’arrêt des visites, les prix, eux n’ont pas encore amorcé leur décrue comme l’ont constaté les baromètres MeilleursAgents et LPI-SeLoger fin juin. Néanmoins, la crise économique qui se dessine pourrait venir infléchir la courbe des prix. Et celle des transactions, qui a connu un rebond depuis le déconfinement grâce – entre autres – au marché des résidences secondaires. D’après les notaires bretons, les consultations pour l’achat d’un bien immobilier ont fait un bon de 45% par rapport à la même période l’an dernier et un quart concernaient l’achat de maisons secondaires.
Des conditions favorables malgré tout
La période est particulière : la crise sanitaire a mis en difficulté les entreprises et le contexte entame la solvabilité des accédants aux yeux des établissements prêteurs. En clair, les défaillances d’entreprises et la montée du chômage pourraient réduire les rangs des candidats à l’achat en capacité de souscrire un prêt immobilier. D’autant qu’en période de récession, lorsque les revenus baissent et avec lui le pouvoir d’achat immobilier, la priorité est moins à l’acquisition d’une résidence secondaire qu’à l’épargne de sécurité. Néanmoins, trois phénomènes viennent contrarier cet état des lieux cet été : la démocratisation du télétravail, la priorité donnée à des séjours à proximité et loin de la foule… et les taux bas du crédit immobilier.
Une longère à moins de 100 000€ en Normandie
D’un côté, le confinement a généralisé le travail à distance et il devrait en rester quelque chose bien au-delà de la pandémie de coronavirus en termes d’organisation dans les entreprises. Les cadres sont d’ailleurs les premiers à en bénéficier du fait de leur autonomie. Par ailleurs, la crainte d’une contamination incite les Français à voyager moins loin et à privilégier des maisons à des villages de vacances. Dans cette logique, la résidence secondaire apparaît comme un investissement pertinent. Par exemple, les Franciliens ont le regard braqué cet été vers l’Orne et l’Eure, des départements accessibles en deux heures à peine depuis l’Ouest parisien. Et des secteurs où les maisons s’affichent à des tarifs compétitifs, avec de charmants corps de fermes dont les prix varient entre 50 000 et 100 000€. Avec un prêt immobilier de 75 000€ pour financer ce type d’acquisition, les mensualités hors assurance sur 15 ans dépasseraient à peine les 450€ à un taux de 1,15%. Les conditions actuelles d’emprunt restent donc toujours aussi favorables aux acheteurs.