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À peine le temps de respirer : les professionnels de l’immobilier retiennent déjà leur souffle avec le déconfinement. Comment vont évoluer les prix en période de crise sanitaire ? Si MeilleursAgents redoute un recul à deux chiffres dans les zones détendues, les Notaires de Paris affichent leur confiance.
Des données antérieures à la crise sanitaire
« Aucune évolution n’est observable et la prolongation des tendances observée en 2019 d’ici le mois de juin reste la règle » déclarent les Notaires de Paris dans leur publication mensuelle parue quelques jours avant le déconfinement. Ils estiment même que les prix dans la capitale vont progresser de 8% sur un an en juin sur la foi des avants-contrats signés au début du confinement. Est-ce un résidu de la situation d’avant Covid-19 ou cela confirme-t-il que le marché immobilier parisien résiste au coronavirus et à la crise économique ?
Le recul des transactions avait débuté en fin d’année dernière
On pouvait « craindre » un retour sous les 10 000€/m² pour l’immobilier ancien intra-muros, il sera de 10 700€/m² d’après les Notaires de Paris. L’Ile-de-France n’est pas en reste avec des hausses de 6% dans la Grande couronne et de 7% en Petite couronne. Compte tenu des délais d’une transaction immobilière, il faudra toutefois voir au-delà de cet horizon pour mesurer l’impact réel de la crise sanitaire sur le marché de la capitale. Une nouvelle étude des Notaires de Paris, attendue le 28 mai, donnera déjà une tendance plus actualisée. Depuis le 23 mars, les compromis ont chuté de 90% et les signatures définitives de 80%. Il faut toutefois souligner que le début d’année avait déjà été marqué par un recul des transactions : -2% entre décembre et février par rapport à la même période un an plus tôt.
Vers un rééquilibrage du marché ?
Les vendeurs peuvent se rassurer en se disant que même avec une baisse de la demande, le très fort déséquilibre entre offre et demande continuera de jouer en leur faveur. L’indicateur de tension immobilière de MeilleursAgents indique en effet que le nombre d’acquéreurs est supérieur de 26% à celui des vendeurs, deux fois plus qu’à Marseille. Néanmoins, après deux mois de confinement dans une petite surface et sans extérieur, de nombreux Parisiens pourraient être tentés de franchir le périphérique et trouver davantage d’espace et de confort en Grande couronne, phénomène qui rééquilibrerait fortement offre et demande alors que l’on sait que la capitale a perdu 11 000 habitants en moyenne entre 2012 et 2017 d’après l’Insee.