L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Le logement est le premier poste de dépenses des Français et par conséquent un sujet de préoccupation important. Depuis 2001, le marché de l’immobilier a connu de profondes évolutions tant sur les prix que sur le profil des acquéreurs. Dans une ville comme Paris, de nouvelles tendances sont apparues. Les accédants à la propriété sont en majorité sans enfant et avec des revenus plus élevés qu’il y a dix ans. Ils sont pour deux tiers (soit 69%) célibataires ou en couple sans enfant. Les familles avec enfant(s) sont souvent contraintes de s’éloigner de la capitale voire de vivre en province. Les couples avec deux enfants ou plus représentent seulement 10% des acheteurs à Paris contre 16% en 2001. Les prix de l’immobilier, qui ont été multipliés par 2.8 en l’espace de 10 ans, expliquent le départ des familles. Le marché parisien doit aussi faire face aux disparités des prix de l’immobilier entre les arrondissements. En 2011, l’écart de prix entre le 6ème (arrondissement le plus cher) et le 19ème (arrondissement le moins cher) était de 6520 /m². De plus, la loi Scellier, visant à favoriser l’investissement locatif, accentue les problèmes d’accession à la propriété. Bien que les familles désertent Paris et que le prix moyen au mètre carré augmente, l’ADIL75 constate que les accédants disposent de revenus plus élevés de 46% qu’il y a dix ans.
Source : étude « Le marché du logement à Paris, 2001-2011 » réalisée par l’ADIL75 (Agence Départementale d’Information sur le Logement de Paris)