La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Une des pistes envisagées par les autorités bancaires inquiètes de l’emballement actuel du crédit immobilier est plafonner le taux d’endettement à 33% et de graver ainsi dans le marbre une pratique largement usitée et respectée par l’ensemble de la profession. Et oui…, la plupart des Français emprunte déjà à des taux inférieurs à ce seuil maximal.
Une moyenne à 30%
Le taux d’effort médian (la part des sommes consacrées à rembourser leur crédit immobilier dans le revenu net total des emprunteurs) avoisine les 30%, selon les derniers chiffres publiés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), le gendarme bancaire français. Soit un taux déjà bien inférieur aux 33% envisagés. Il est même en baisse depuis juin dernier où le taux d’endettement des Français était de 30,3% à l’époque. Depuis 2011, il est resté très stable, passant en huit ans, de 30,94% à 29,95%. Malgré les taux bas de ces dernières années, les banques sont toujours restées en effet très vigilantes dans leur estimation du « reste à vivre » des futurs emprunteurs afin de garantir la solvabilité de ces derniers.
Des dépassements rares et maîtrisés
En ce qui concerne les primo-accédants (qui achètent un logement pour la première fois), la cible privilégiée des banques pour les crédits immobiliers, ils empruntent également avec un taux d’effort médian inférieur à 33%, à 30,07% exactement. Ce sont les plus nombreux à avoir un endettement compris entre 20 et 30% (42% contre 35% pour les propriétaires de résidence principale et 25% pour les investisseurs locatifs) et les moins nombreux à avoir un endettement supérieur à 35% (18,8% contre 29,6% pour les propriétaires de résidence principale et 33,95% pour les investisseurs).