Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
L’investissement locatif s’envole, grâce à des taux très bas et des dispositifs fiscaux avantageux actuellement en vigueur. Rester locataire n’est pas un frein, il est possible, et même recommandé, de profiter de la glissade des taux de crédit pour se construire un patrimoine immobilier.
L’investissement immobilier, toujours et encore une valeur sûre
Cette situation de conditions d’octroi de crédit exceptionnelles associée à l’effet taux plancher est tout naturellement favorable au placement dans la pierre : « On emprunte des sommes qui coûtent 1 % pour les investir dans de l’immobilier locatif qui rapporte 3 à 4 % », souligne Emmanuel Klein, conseiller en gestion de patrimoine dans le journal Les Echos. Contracter un prêt immobilier remboursable sur dix, quinze, vingt ou vingt-cinq ans permet de se constituer, au fil de l’eau et en douceur, un capital sur la durée. C’est en quelque sorte une épargne forcée. « Avec un rendement annuel brut de l’ordre de 2 à 4 % et des prêts immobiliers à 1,5 %, voire en dessous de 1 %, l’écart actuel de taux joue en faveur de ce placement et donc de l’emprunteur. Cette mécanique est une façon d’augmenter son patrimoine sans trop d’efforts financiers grâce à l’effet de levier du crédit », assure Charles Meunier, conseiller en gestion de patrimoine à Caluire-et-Cuire.
Acheter et rester locataire
Pour déclencher un prêt, le principe d’un taux d’endettement à 33% des revenus va rester la règle de base même si les banques vérifieront de toute façon le « reste à vivre », c’est-à-dire, la somme restante une fois les charges fixes payées (loyer, impôts, assurances…). Pour calculer la capacité d’emprunt, elles se baseront sur 70 à 80% du montant du loyer de l’investissement envisagé. Lorsque le bien à financer est loué pour un montant de 1 000 euros, seuls 700 euros seront considérés par la banque comme une rentrée d’argent. En effet, il convient de minimiser cette rentrée afin de pouvoir faire face à la gestion patrimoniale du bien (travaux, charges, taxes,…). Enfin, il faut également prévoir une petite épargne de sécurité pour pouvoir faire face en cas de vacance locative, d’impayés de loyers ou de réparations.