Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Le PTZ devrait être supprimé dans certaines zones l’an prochain alors que nouvelles baisses des taux de crédit immobilier sont attendues suite à celle du taux de la BCE.
Le maintien du PTZ n’est pas acté
On compte ainsi 35.000 mises en chantiers et 50.000 permis de construire en moins cumulés en 2018 et 2019. Face à cela une partie du gouvernement est désormais favorable au maintien du PTZ dans le neuf dans les zones détendues (B2 et C) alors qu’il devait être supprimé l’an prochain. Le président de la fédération des constructeurs, promoteurs et aménageurs vient d’ailleurs d’appeler à prolonger le PTZ neuf en zones B2 et C jusqu’en 2021 au moins et de mener, en parallèle, une concertation sur le zonage. « Nous aimerions voir des comités territoriaux dédiés à la définition du zonage, en concertation avec les élus locaux, les chambres consulaires« , précise Grégory Monod. Il appelle par ailleurs à un zonage plus souple, qui puisse être régulièrement actualisé.
Le crédit à 1% devient une norme
Cette situation accommodante explique qu’en août dernier, le taux moyen d’emprunt, toutes durées confondues et hors assurance, a atteint un nouveau record, selon l’observatoire Crédit Logement/CSA: 1,17%. Dans le détail, les taux moyens atteignent 0,96% sur 15 ans, de 1,13% sur 20 ans et sur 1,34% sur 25 ans. Et ce ne sont que des moyennes ! Le courtier acecredit.fr a ainsi négocié début septembre 0.46% sur 15 ans pour un excellent dossier, comprendre : des revenus élevés et réguliers, une tenue de compte exemplaire, un apport suffisant et une bonne capacité d’épargne.
Tant que la Banque Centrale Européenne poursuivra cette politique, les taux de crédit n’ont pas de raison de remonter. Or, Christine Lagarde, qui entrera en fonction à la tête de l’institution en novembre prochain, a confirmé qu’elle maintiendrait le cap initié par Mario Draghi, son prédécesseur. Les taux resteront donc attractifs au moins jusqu’en 2020.