Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
La combinaison des taux d’emprunts négatifs et de la baisse des taux de la BCE laisse penser que la situation actuelle inédite va se prolonger au moins jusqu’à mi-2020. Une très bonne nouvelle pour les futurs acheteurs.
Une situation internationale favorable
La France fait partie de ces pays privilégiés, comme l’Allemagne, la Suisse ou encore les Pays-Bas où le taux de l’OAT (emprunts accordés aux États qui témoignent de leur santé financière) à 10 ans est tombé cet été à…-0,35%. Dans un contexte international tendu, marqué par la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, la croissance molle en Europe et l’arrivée au pouvoir de Boris Johnson, favorable au Brexit, les investisseurs préfèrent jouer la sécurité en privilégiant les emprunts d’État dans lesquels ils ont toute confiance. Or, ces OAT à 10 ans servent aussi d’indicateur de référence pour fixer les taux de crédit immobilier. Tant que le taux des premiers restera très bas, il n’y a aucune raison que les seconds remontent. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, fin juillet, la Banque centrale européenne (BCE) basée à Francfort a exclu toute remontée de ses taux « au moins jusqu’à la mi-2020 » en laissant même entrevoir de nouvelles baisses dans les prochains mois.
L’horizon de l’été 2020
Une nouvelle baisse du taux de dépôt de la BCE, qui se trouve déjà en territoire négatif à -0,4%, agirait encore un peu plus comme une taxe sur les liquidités que les banques placent auprès de l’institution. Elles préfèrent donc les prêter, même à des taux très bas, garantissant ainsi leurs marges. Et ce, d’autant plus que le crédit immobilier constitue un produit d’appel pour les banques, dans le cadre de leur stratégie de conquête commerciale de nouveaux clients. Les futurs acquéreurs à la recherche d’un financement ont donc tout intérêt à faire jouer la concurrence. Tout comme les détenteurs d’un contrat de crédit immobilier émis en 2017 qui peuvent déjà initier une demande de rachat ou de renégociation afin de réaliser de nouvelles économies.