Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Une acquisition immobilière comme tout achat met en relation un acheteur et un vendeur qui s’accordent sur un bien et son prix de vente. Mais les particularités administratives de cette transaction et l’importance des montants financiers qui l’accompagnent nécessitent l’intervention de différents types de professionnels de l’immobilier jouant chacun un rôle clé (et rémunéré) dans le bon déroulement de chaque étape de la vente : la recherche du bien, son financement et sa validité légale.
Agent immobilier ou chasseur d’appart ?
L’alternative à l’agence immobilière existe depuis quelques années : l’acheteur peut faire appel à un chasseur immobilier, rétribué par forfait ou par tarif exprimé en pourcentage : de 2% du prix de vente négocié jusqu’à 4%, voire 5%. La différence essentielle réside dans le fait qu’un chasseur travaille pour l’acheteur alors qu’inversement, un agent immobilier est missionné par le vendeur. Chacun aura donc naturellement plus tendance à obtenir les meilleures conditions pour son client.
Les coûts liés au financement
Compte tenu des taux de crédit très faibles actuels générateurs de marges faibles, la banque émettrice du prêt pourra demander à l’emprunteur des frais de dossier qui peuvent représenter plusieurs centaines d’euros. Ces montants sont indiqués dans l’offre de prêt. Ils sont bien évidemment négociables. Le taux annuel effectif global (TAEG) permet de connaître le montant exact du coût du crédit car il reprend tous les montants liés au montage du crédit : les frais de dossier, l’assurance emprunteur, les intérêts et la garantie du crédit.
Obligatoire, la rémunération du notaire
Professionnel en charge de collecter les taxes pour l’Etat, le notaire est également rémunéré lors de la vente immobilière. L’expression – erronée – de « frais de notaire » correspond en réalité aux frais d’acquisition immobilière. Ces derniers comprennent la rémunération du notaire (les émoluments) et surtout les taxes droits de mutation à titre onéreux. Ces frais d’acquisition représentent de 2 à 3% dans le neuf et de 7 à 8% dans l’ancien. Pour une transaction d’un montant de 200 000 euros, le notaire percevra 3 000 euros environ, soit 20%. Les 80% restant (12 700 euros) seront des taxes ou frais annexes (droits d’enregistrement, TVA, sécurité immobilière et débours).