Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Après une période délicate dans le sillage de la crise de 2008 et l’apparition de nouveaux comportements, plus nomades, encouragés par les plateformes de location saisonnière, le marché de la résidence secondaire se porte un peu mieux depuis trois ans. Le très bas niveau des taux de crédit immobilier depuis 2016 lui a apporté un soutien décisif et autorise les acheteurs à passer à l’acte. Près de 10% des Français possèdent une résidence secondaire dont le parc de trois millions qui représente 10% des logements est éparpillé sur tout le territoire de façon très disparate. La Corse est la région où le taux est le plus élevé, avec 90.000 résidences secondaires, soit 37% du parc local, devant la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (17%) et l’Occitanie (15%).
L’engouement retrouvé des Français pour la maison de vacances s’explique aisément. Être chez soi, c’est la garantie de vacances confortables, à son rythme et sans mauvaise surprise. On y va quand on veut, comme on veut, sans contrainte : du week-end de trois jours aux deux mois d’été, voire plus pour les plus chanceux. Cette liberté de choix, de durée est un vrai luxe apprécié par beaucoup. Lieu de rassemblement familial privilégié dès le retour des beaux jours, l’achat d’une résidence secondaire permet en même temps de se construire au fil de l’eau un patrimoine facilement transmissible puis de se transformer en résidence principale au moment de la retraite.
Des prix encore sages
Au contraire du littoral atlantique ou méditerranéen. Les transactions se sont réveillées dans le Sud-Est, mais sans hausse de prix spectaculaire, sauf pour certains biens d’exception à Saint-Tropez, Antibes et Saint-Jean-Cap-Ferrat. Sur dix ans, les prix en Provence-Alpes-Côte d’Azur sont stables en moyenne. Même constat à l’Ouest : les ventes de résidences secondaires y ont augmenté de près de 50% en 2018 par rapport à celles de 2014. Elles représentent désormais 13% des logements bretons, et 60% dans certaines stations balnéaires recherchées. Le prix des maisons anciennes a augmenté de 1 à 3% sur un an dans les départements du nord de la Bretagne et de la Loire-Atlantique. Sur dix ans, les prix sont toujours en léger recul dans tous les départements de la façade Atlantique.
Hausse des coûts fixes et d’entretien
Et impossible de bénéficier, au titre de résidence secondaire, d’un crédit d’impôt pour les dépenses d’équipement du logement en cas de remplacement de chaudière ou d’installation de panneaux solaires sur la toiture. Pour réduire la facture, une part de plus en plus importante de propriétaires met en location son bien une partie de l’année. Les biens anciens situés près de la mer se louent sans grande difficulté et presque aussi cher que les constructions neuves.