La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
A quelques jours des premières épreuves du baccalauréat, la tension monte auprès des lycéens… Et de leurs parents, mais pas forcément pour les mêmes raisons. Pour les premiers, l’enjeu est de décrocher le sésame pour valider leurs choix émis dans Parcoursup et démarrer des études supérieures. Pour les autres, il s’agit surtout de se lancer dans la recherche d’un logement étudiant à un montant raisonnable… Une démarche qui peut même s’apparenter à un parcours du combattant.
Louer pour la flexibilité
En cas de location, il est à noter que depuis mai 2018, l’accès à Visale, le service de caution gratuit géré par Action Logement, garanti par l’Etat, a été élargi à tous les jeunes jusqu’à leurs 30 ans sans aucune condition liée à leur situation (étudiants boursiers ou non, demandeurs d’emploi, salariés…). La location offre indubitablement une souplesse sans pareil. Le bail se résilie facilement si l’étudiant préfère partager un toit avec d’autres élèves pour faire des économies, si son cycle d’études est entrecoupé de périodes de stages ou d’études à l’étranger de plusieurs mois qui obligerait à se loger ailleurs.
Un achat à rentabiliser
Dans certaines villes, le coût d’une location pour un cursus long (5 ans et plus) peut avoisiner la moitié du prix d’achat du même logement. Acheter devient ainsi une opération plus rentable que d’avoir recours à la location, si cela optimise et rentabilise les frais supposés être avancés pour le logement étudiant. Néanmoins, il faut bien garder en tête qu’« un investissement immobilier ne doit pas s’envisager sur la seule durée des études d’un enfant dont le cursus excède rarement cinq à sept ans. L’horizon de détention s’envisage pour au moins quinze ans. Il faut se laisser le temps d’amortir les frais liés à l’acquisition (frais d’agence, droits de mutation, frais liés au crédit, aux éventuels travaux) » selon Christine Chiozza-Vauterin, avocate associée au cabinet LightHouse Law Firm (source Le Figaro Immobilier).
Ce scénario est envisageable dans certaines grandes villes de régions où le marché de l’immobilier n’atteint pas des sommets. C’est surtout vrai à Lille, Montpellier, Marseille, Strasbourg, Rennes ou Toulouse. En dehors du fait d’être financièrement capable de faire face à des dépenses annexes comme les impôts locaux et des charges de copropriété, la décision d’investissement va donc dépendre du lieu et de la durée des études envisagées ainsi que de la mobilité demandée au futur étudiant.