Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
Les chiffres compilés par LPI-SeLoger révèlent que dans 40% d’entre elles, les grandes villes françaises accusent un recul – parfois rapide – du prix de leur immobilier. La récession est particulièrement brutale dans les agglomérations (Béziers, Bourges, Calais) qui, en dépit de prix immobiliers abordables (moins de 1 700 € du m²), peinent à attirer des candidats acquéreurs.
Des hausses de prix moins fortes en 2019
Dans ces deux villes, si l’immobilier ralentit, il se caractérise toutefois par un niveau de prix élevé (plus de 10 000 €/m² à Paris). Pour gagner en pouvoir d’achat immobilier, de plus en plus de candidats acquéreurs se voient contraints d’élargir leur recherche aux communes voisines. La demande s’y faisant de plus en plus pressante, les prix des logements en périphérie tendent à augmenter. Dans les villes franciliennes, les prix augmentent ainsi rapidement. Autour de Bordeaux (Pessac, Mérignac), la demande se déplace alors que la hausse se maintient à un rythme élevé.
En revanche, il est à noter que dans certaines villes, c’est la hausse qui est de mise. Les prix au m² à Rennes progressent ainsi de 12% et contre toute attente, le prix au mètre carré à Besançon flambe. Dans la préfecture du Doubs, acheter un logement coûte 9 % plus cher qu’il y a un an ! Au global, tous logements confondus (maisons + appartements), la hausse annuelle se maintient à 3,6%. Elle atteint respectivement 3,9% et 3,4% pour les maisons et les appartements.
Marge de négociation possible
Tous logements confondus, la réduction consentie par les vendeurs se limite à 4,1 % du prix de vente. Il est intéressant de noter que la marge de négociation dont disposent les acheteurs tend toutefois à être plus importante pour les maisons (4,7 % du prix de vente) que pour les appartements (3,6 %). Cet écart peut trouver son origine dans le fait que les propriétaires n’hésitent plus désormais à calibrer « au plus juste » le prix de leur appartement afin d’en sécuriser la vente.