La tendance baissière de la rentrée de septembre s’accélère et se confirme. En octobre, les candidats à l’emprunt immobilier peuvent profiter de belles réductions. Recul des barèmes […]
Une étude réalisée par l’Observatoire de l’Habitat pour Nexity, Somfy et CDC Habitat, révèle quelles sont véritablement les aspirations nouvelles des propriétaires et locataires liées à l’habitat au-delà des critères fondamentaux du confort, de la qualité et de la proximité aux équipements publics, transports et commerces. Authenticité, autonomie et services de proximité vont ainsi devenir des enjeux majeurs.
Être énergiquement autonome
En plus de vouloir réduire leur empreinte énergétique, les personnes sondées souhaitent également atteindre l’autosuffisance alimentaire comme énergétique. 90% d’entre elles souhaitent réduire leur consommation d’électricité ou de gaz, quand 73% voudraient « devenir autonomes en matière énergétique ». Parmi ces derniers, 66% logeant dans une maison se disent « prêts à installer des panneaux sur leur toit ».
Les Français démontrent un intérêt grandissant pour les enjeux écologiques qui pèsent sur l’habitat, et sont désormais prêts à changer une partie de leurs habitudes en adoptant notamment des comportements écoresponsables pour « vivre mieux ». « Il y a vraiment une recherche de retour à la nature, un peu fantasmée, pour aller vers un habitat sain dans un environnement non pollué, qui s’inscrit dans une quête de consommer autrement« , selon Simon Borel, sociologue chez Obsoco, l’Observatoire Société et Consommation qui a réalisé cette étude.
Village urbain ou ville villageoise ?
Ce nouveau cadre de vie, une grande majorité de répondants l’imagine dans un village ou un habitat pavillonnaire, qui resterait à proximité des commodités et d’équipements publics (écoles, salles de sport, culture). « Finalement, on a envie d’avoir une maison avec un bout de jardin mais tout en restant près des centres urbains. On est quand même attaché au mode de vie urbain« , constate Simon Borel.
La moitié des personnes interrogées ne montrent encore aucun intérêt envers les « formes alternatives d’habiter » (co-living, services mutualisés entre habitants…). Un plébiscite pour un retour vers plus de proximité, d’entraide et de partage où l’apport du numérique et de la domotique ne semblent encore pas une priorité.