Le moment pour acheter ? La baisse des taux immobiliers amorcée depuis plusieurs semaines se poursuit en novembre. Une excellente nouvelle pour les candidats à l’emprunt immobilier qui […]
En termes de prix immobiliers, force est de constater que l’année qui vient de s’achever a été placée sous le signe de la hausse. Dans le trio de tête des villes qui ont connu les plus fortes hausses du prix de leur immobilier en 2018, des lauréates auxquelles on ne s’attendait pas forcément : Pessac (+ 20%) à 3070 €/m², Montreuil (+13.1%) à 5684 €/m² et Limoges (+12.8%) à 1645 €/m², selon les données recueillies par la dernière édition du baromètre LPI-SeLoger. Bordeaux est seulement à la 9ème place, Paris et Lyon ne sont pas dans le top 10.
3 cas de figures différents
Les prix à Pessac sont fortement naturellement corrélés aux prix bordelais. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, « les ménages aux revenus moyens ont progressivement laissé la place, soit à des ménages aux revenus élevés, soit à des ménages aux revenus très modestes ». Parce qu’ils se trouvent dans l’impossibilité d’acheter à Bordeaux, beaucoup d’acheteurs se rabattent sur les communes avoisinantes, faisant ainsi grimper le prix de l’immobilier… Montreuil a bénéficié de la conjonction de deux éléments : la mise en place du Grand Paris, d’une part et l’arrivée massive d’ex-Parisiens, d’autre part. Enfin, à Limoges, « les prix limougeauds partaient de tellement loin qu’ils ne pouvaient que remonter… De plus, ils baissaient depuis des années et le marché était en état de dépression avancée. À Limoges, le marché immobilier sort donc progressivement de la période de récession dans laquelle il a longtemps été plongé ».
Disparités territoriales de marchés immobiliers
Situation confirmée par les agences Laforêt pour qui le territoire français est fractionné entre grandes métropoles et ruralité où la situation de l’immobilier ancien varie considérablement. Se dégagent trois types de marché :
– Celui des métropoles, dotées de bassins d’emplois conséquents et d’une économie à plein régime. Là, le marché immobilier est sous tension, avec des prix à la hausse, des stocks bas et des transactions qui se font sous des délais très courts.
– Celui des villes moyennes où la demande est plus faible et l’activité plus irrégulière. Elles connaissent de fortes disparités, des phénomènes d’accélération ou de ralentissement. Des situations liées à des facteurs locaux, d’aménagement du territoire, de conjoncture, d’ouverture ou de fermeture d’entreprises, impactant directement l’économie et donc le marché de l’immobilier.
– Celui des petites villes et des territoires ruraux très épars, souvent atone, et où le prix reste la donnée principale pour les transactions immobilières. Les ventes se réalisent, car les prix sont peu élevés, les taux d’intérêts particulièrement attractifs, les acquéreurs profitant à la fois d’aides de type Prêt à Taux Zéro ou de celles qui sont liées aux travaux de rénovation énergétique.