L’immobilier résidentiel se porte bien en Europe

Prix du mètre carré, niveau des taux d’intérêt des emprunts immobiliers, pourcentage de propriétaires dans la population, l’étude de l’analyse européenne du réseau ERA Immobilier portant sur onze pays du Vieux continent passe au crible un grand nombre de critères. Les taux de crédit actuels particulièrement bas en Europe prouvent que le climat est favorable à l’investissement sur le marché immobilier résidentiel.

Les résultats de l’étude sont éloquents pour la France, qui s’inscrit dans la tendance générale, en restant conforme à ses voisins, avec toutefois quelques petites singularités. La French Touch s’impose donc dans l’immobilier européen. Quoi qu’il en soit, les prix de l’immobilier ne cessent d’augmenter dans les capitales européennes sauf à Ankara, Stockholm et Bruxelles. Paris, en 4ème position, est encore touchée par la hausse des prix immobiliers en 2018.

Les prix grimpent toujours dans les capitales

Sept des dix capitales européennes étudiées par le réseau ERA affichent des hausses de prix moyen au m² qui, à deux exceptions près, sont supérieures ou égales à 5% ! Outre Paris (+8,4%), c’est le cas à Amsterdam (+12%), à Sofia (+9,7%) ou encore à Luxembourg (+5%). Seules les villes de Bruxelles, de Stockholm et d’Ankara se sont distinguées cette année par une baisse.

Là où la France occupe une place vraiment à part, c’est dans le montant atteint par les prix dans sa capitale. A 8 716€ le mètre carré en 2017, contre 8 040€ un an plus tôt, les moyennes parisiennes évoluent vers des hauteurs que seule la Suède atteint (8 378€). Pour 2018, cette hausse devrait se poursuivre dans les capitales européennes sauf à Stockholm et Prague. En revanche, dès que l’on s’intéresse aux prix au m² au niveau national, la France réintègre le rang, à 2 550€. Elle est même devancée par le Luxembourg (4 800€) et la Suède (3 280€).

L’étude révèle également que le prix moyen d’achat au niveau national entre 2016 et 2017 a augmenté dans tous les pays étudiés sans exception. Et la tendance devrait se confirmer en 2018 pour la quasi-totalité de ces villes, à en croire les agents immobiliers ERA. À l’instar des ménages français, leurs homologues européens profitent des taux d’emprunt bas pour acquérir un logement. Or, qui dit demande accrue, dit hausse des prix.

Les taux d’intérêt appelés à remonter en France

Le niveau historiquement bas des taux de crédit immobilier n’est évidemment pas une exception française. Il résulte de politiques gouvernementales assez identiques, en matière économique, budgétaire et monétaire. Du coup, partout, il se crée un climat favorable au marché résidentiel.  A noter que la notion de taux bas varie fortement d’un pays à l’autre. En Bulgarie, elle se traduit par un taux moyen de 4,1% sur une durée de vingt à vingt-cinq ans. Alors que sur dix ans, il est de 1,2% en Turquie, les crédits s’étalant sur des périodes courtes dans ce pays.

Comme la France, la Belgique et la République Tchèque envisagent une remontée en 2018. Tandis que l’Autriche, le Luxembourg, les Pays Bas et la Suisse anticipent une stabilité. Le marché immobilier européen affichant une économie robuste et des taux bas, il continue de séduire les investisseurs internationaux.

 
 

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