L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
La stabilité des taux d’intérêts des prêts habitation depuis ce début d’année et la baisse constatée début avril sont d’excellentes dispositions pour les emprunteurs qui y voient, à juste titre, de nouvelles opportunités pour faire des économies, surtout s’ils ont contracté leurs crédit en 2015 et s’ils n’avaient pas eu l’opportunité ou le temps de renégocier en 2016 et 2017. Ce printemps leur offre une séance de rattrapage.
Renégocier, à nouveau financièrement intéressant
En net recul durant l’année 2017, les demandes de renégociation d‘anciens crédits immobiliers font leur grand retour ce printemps. Les actuels propriétaires souhaitent profiter des taux d’emprunts bas (1,61% en moyenne – source Banque de France). Après être tombée à moins de 16% en décembre dernier, la part des renégociations dans les dossiers de crédit immobilier est remontée au-delà des 20% au mois de février selon les derniers chiffres publiés par la Banque de France. On est encore loin des 60% atteints en 2016 mais cette remontée est tout de même significative et confirme la vigilance des emprunteurs.
Diminuer la durée ou la mensualité
L’idée de cette démarche est d’obtenir de meilleures conditions pour son prêt immobilier afin de réduire le montant de ses mensualités pour le reste de la durée de remboursement ou pour réduire sa durée de remboursement en conservant les mêmes mensualités. Et idéalement de pouvoir jouer sur les deux tableaux ! Tous les crédits peuvent théoriquement prétendre à être réexaminés mais pour que cela soit réellement rentable et génère de belles économies, il vaut mieux respecter ces trois règles :
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L’écart entre le taux d’origine et le taux actuel doit être d’au moins 0.7 points, idéalement 1 point.
Il faut un capital restant dû minimum de 80 000 euros (source acecredit)
La durée restante de remboursement doit être supérieure ou au moins égale à la moitié de la durée totale de l’emprunt initial.
Il faudra donc bien veiller à ce que ces dépenses soient largement compensées par le gain obtenu grâce au nouveau taux d’intérêts plus compétitif et à la nouvelle cotisation d’assurance emprunteur.