L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Un ctaux d’intérêt (pour rémunérer la banque pour le risque qu’elle prend à prêter de l’argent) et des frais annexes parmi lesquels la très utile, obligatoire et mal connue assurance-emprunteur.
Une dépense obligatoire qui peut vite devenir importante
Ce poste est encore rarement abordé en détail lors des négociations pour obtenir un crédit immobilier malgré son poids important dans le coût total du prêt. Depuis les lois Lagarde et Hamon, il est pourtant possible de choisir librement son assurance via un courtier en assurance-crédit comme acecredit par exemple. Seuls 12 % des emprunteurs choisissent cette option et réalisent ainsi de sonnantes et trébuchantes économies.
Tout achat immobilier financé (en partie ou en totalité) par un crédit est pratiquement toujours assuré. Ce n’est certes pas une obligation légale mais, dans la réalité, avant d’accorder son prêt, toutes les banques vont demander une garantie de remboursement du crédit en cas de défaillance de l’emprunteur (décès, perte d’autonomie, invalidité et incapacité temporaire de travail). C’est le rôle de l’assurance emprunteur souscrite en même temps que le contrat de crédit immobilier. Son coût qui s’ajoute de facto à celui du crédit est loin d’être anodin notamment pour les prêts longue durée, d’autant qu’en moyenne le coût de l’assurance est aujourd’hui encore quasiment équivalent aux montants des intérêts.
Utiliser la délégation d’assurance permet d’économiser
Le calcul des tarifs de cotisations d’assurance est très variable : certaines banques raisonnent en termes de pourcentage du montant emprunté (de 0,20 à 0,50 % en général). D’autres annoncent un pourcentage du capital restant dû puisqu’au fur et à mesure du remboursement l’assurance couvre un montant de moins en moins élevé. Néanmoins, les établissements bancaires qui jouissaient jusqu’alors d’une relative tranquillité, voire d’une sorte de monopole en vendant des assurances groupées maison vont devoir faire face aux nouvelles dispositions légales concernant la délégation d’assurance de transparence et s’adapter.
L’écart entre les assurances bancaires et les offres des assureurs alternatifs est très significatifs pour les jeunes (jusqu’à 46 ans quand même). D’après une étude réalisée par le cabinet indépendant BAO, un couple âgée de 42 ans, empruntant 150 000 euros sur 20 ans à 1.5 % (hors assurance) peut économiser 9 000 euros en faisant appel à un courtier en assurance emprunteur.
Notre conseil : dès l’établissement des premières simulations, se faire préciser par les interlocuteurs (banquiers, assureurs, courtiers) le coût global de l’assurance décès-invalidité pour pouvoir comparer les différents tarifs proposés et chiffrer au plus juste le coût total de votre emprunt.