L’embellie continue de s’installer sur le baromètre des taux qui n’en finissent plus de fondre ! Une bonne nouvelle pour les candidats qui souhaitent lancer leur projet d’achat […]
Certes, la Saint Valentin a été fêtée par tous les amoureux du monde la semaine dernière déjà avec force de bouquets de fleurs, cadeaux petits ou luxueux et invitations romantiques au restaurant qui matérialisent si bien le sentiment amoureux voire la force d’un engagement. Et quand on souhaite passer à la vitesse supérieure et investir à deux dans l’immobilier, que se passe-t-il ?
Acheter à deux, un engagement à vie ?
Acheter son logement en couple n’est jamais neutre ni même uniquement un acte uniquement dicté par la raison de se regrouper pour diminuer les frais de loyer. Pour beaucoup de couples français, la démarche d’investir dans sa résidence principale est la première étape, fondatrice, dans la constitution de son patrimoine. Et avec la poursuite des taux d’intérêts des crédits immobiliers toujours aussi bas en ce début d’année, la tentation d’achat immobilier est forte.
D’autant que les banques ne sont jamais aussi prêteuses que dans le cas d’un couple, jeunes trentenaires dans l’idéal, à double revenu encore mieux. Pourquoi ? Tout simplement parce que Le risque est réparti sur deux personnes (et non plus sur une seule dans le cas des célibataires) et que la capacité de remboursement est plus grande du fait des 2 salaires et de frais fixes diminués (impôt, voiture, électricité, …). Les meilleurs dossiers qui sont ceux qui vont bénéficier des taux les plus bas, présentent des niveaux de revenus de 50 000 € pour un célibataire et seulement 75 000 € pour un couple.
Acheter en couple oui mais comment ?
Se pose maintenant la question du statut matrimonial le plus adapté à un crédit immobilier. En cas d’acquisition immobilière commune, ce sont le mariage et du PACS qui sont les formes d’unions plus indiquées car les plus sûres en terme de transmission de patrimoine et de protection des deux emprunteurs.
A l’exception des couples mariés sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts (où chacun des époux est propriétaire de la moitié du bien commun), il est conseillé pour toutes les autres formes matrimoniales d’indiquer dans l(acte de vente la hauteur de la participation financière de chacun pour éviter des difficultés ultérieures au plan fiscal ainsi qu’en cas de séparation). Faute d’indication précise, le logement sera présumé appartenir pour moitié à chacun.
Est ce pour cette raison que les amoureux ont tendance à se surnommer l’un l’autre « ma moitié » ?